Zone franche pour le Pontiac?

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Depuis un certain temps, le Pontiac est classé parmi les régions les plus pauvres du Québec et son manque de dynamisme économique y contribue pour beaucoup. Pourtant il n’est pas rare d’entendre des témoignages où des initiatives qui

Depuis un certain temps, le Pontiac est classé parmi les régions les plus pauvres du Québec et son manque de dynamisme économique y contribue pour beaucoup. Pourtant il n’est pas rare d’entendre des témoignages où des initiatives qui
pourraient faire la différence en matière économique et qui sont tuées dans l’œuf ou encore sont en panne trop souvent pour des raisons règlementaires absurdes. La paperasse est en effet un gros facteur limitant qui décourage ceux qui se débattent pour faire aboutir leur rêve.
La paperasse ou la justification ultime du gouvernant sur l’administré a atteint son paroxysme et de multiples facettes. Ce n’est pas uniquement au niveau de l’état provincial qu’elle se décline, c’est malheureusement un mal qui a atteint tous les niveaux de gouvernance. La municipalité rurale croule aujourd’hui sous ce fardeau règlementaire et asphyxie le citoyen. La MRC hérite de nombreuses responsabilités et du lot de règlements qui vient avec. Les frais juridiques de ce fait s’envolent par voie de conséquences par manque d’expertise dans tant de domaines.
Dans le Pontiac, j’ai pu noter jusqu’à aujourd’hui de nombreuse situations concrètes où on aurait pu faire beaucoup mieux pour faciliter l’initiative et
récompenser les efforts et le courage de porteurs de projets qui méritent tant qu’on les épaule au lieu de les enfoncer. Dans l’agriculture, la forêt, l’agro-alimentaire, l’écotourisme, on ne cesse de nous faire remarquer des comparaisons avec nos voisins de l’Ontario qui démontrent un pragmatisme économique à l’antipode de ce qui se fait ici au Québec.
L’idée de créer une zone franche dans le Pontiac ne devrait-elle pas être à
l’étude afin d’apporter les conditions nécessaires à un sursaut économique
permettant de combler les disparités sociales criantes dont le Pontiac est
victime depuis tant d’années? Le député provincial, riche de sa promotion auprès du ministre des Finances, est bien placé pour lui en toucher 2 mots sans doute.
Arnaud de la Salle