Warden: Pierre Fréchette

0
202

Allyson Beauregard


Allyson Beauregard

Pierre Fréchette, ancien maire de l’Île-du-Grand-Calumet, a décidé de présenter sa candidature au poste de préfet à temps plein de la MRC de Pontiac. M. Fréchette a pris sa retraite de directeur des Relations de travail à la Fonction publique fédérale et  a aussi travaillé dans l’industrie forestière pour le Syndicat des producteurs de bois Outaouais-Laurentides.
Il est titulaire d’un bac en Relations industrielles et a débuté ses 25 ans de carrière
à la Fonction publique comme conseiller en relations humaines. Il est par la suite devenu directeur et directeur général à Revenu Canada, aux Services frontaliers, aux Services correctionnels et aussi à la Commission de l’immigration et des réfugiés. « Je suis très à l’aise avec les lois, les politiques et les règlements », déclarait-il.
Les obstacles au progrès
M. Fréchette a insisté sur certains éléments dont il faudrait s’occuper et faire la promotion : le développement économique en portant attention aux secteurs en émergence et en renouvellement qui ont peut-être été négligés, comme les mines, qu’il faudrait soutenir, l’engagement social et communautaire et le soutien aux jeunes, aux personnes âgées, aux familles et aux personnes dans le besoin, ce qui en retour pourrait renforcer d’autres domaines comme le développement économique, le tourisme, l’agriculture, etc.  Et aussi, travailler ensemble.
« Il est normal d’être portés à se protéger et à travailler pour nous-mêmes. Selon moi, il est très important de travailler davantage ensemble et de façon responsable. Nous devons aussi nous positionner comme région à part entière et non seulement comme des parties séparées et nous préoccuper d’un ensemble de questions qui ont des impacts sur l’ensemble de notre région », déclarait-il.
« Nous devons nous faire connaître. Il y a du bon travail qui se fait en ce sens présentement, mais pouvons-nous en faire plus et le faire mieux? Nous avons besoin de quelqu’un qui étudie les choses sous cet angle », ajoutait-il
Les fusions sont dans l’air
M. Fréchette déclarait que, avant de prendre position
dans le dossier des fusions municipales, il lui faut plus d’information. Mais, en fin de compte, la décision revient aux citoyens concernés.
« C’est une question importante qu’il faudrait bien connaître et en comprendre les implications avant de prendre position. Mais ce sont les citoyens des municipalités qui auront le dernier mot. Qui suis-je pour décider à leur place? J’ai besoin d’obtenir encore beaucoup d’information sur ce sujet avant de me faire une idée ».
Domaines en croissance
M. Fréchette se dit très optimiste quant au potentiel de croissance dans plusieurs secteurs, en bâtissant sur les biens et services que nous avons déjà (l’industrie forestière et la transformation aussi bien que l’agriculture, surtout dans des productions spécialisées comme la production vinicole et le houblon,
qui contribuent aussi au développement du tourisme), les mines et les secteurs en émergence (énergie verte, centres d’appels, etc.)
Attirer les investissements
Afin d’attirer les investisseurs, M. Fréchette est convaincu que le Pontiac devrait être plus agressif dans ses demandes pour obtenir certaines infrastructures de base, comme un meilleur accès Internet et des services de téléphonie cellulaire plus complets : des domaines qui sont dans la mire des décideurs locaux.
« Si nous ne pouvons pas offrir des conditions meilleures que la compétition, les investisseurs ne seront pas intéressés », ajoutait-il, soulignant qu’il est important de travailler avec nos députés provincial et fédéral afin d’avoir leur soutien pour obtenir des investissements de la part des agences gouvernementales.
Dépotoir nucléaire
 M. Fréchette déclarait qu’il a beaucoup d’interrogations, comme tout le monde, à
propos de ce projet de dépotoir nucléaire à Chalk River. Selon lui, c’est le mandat de la Commission canadienne de sûreté nucléaire de fournir de l’information fiable au public.
« Il y a tellement de questions qu’il faut clarifier. Nous recevons des renseignements de la part de la compagnie qui est promoteur du
projet. Il faut aussi que la Commission canadienne de sûreté nucléaire nous fournisse des renseignements et précise si le projet est acceptable
pour la sécurité publique maintenant et dans l’avenir », expliquait-il.             
 (Tr. LT)