Un préfet ou une préfète élu-e?

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Avant de payer un autre salaire en plus de ceux des autres élus qui sont au service de la population et non le contraire, tous les contribuables devraient savoir avant de s’embarquer:  

1) Quels sont les avantages et les inconvénients d’un préfet élu?

Avant de payer un autre salaire en plus de ceux des autres élus qui sont au service de la population et non le contraire, tous les contribuables devraient savoir avant de s’embarquer:  

1) Quels sont les avantages et les inconvénients d’un préfet élu?
2) Son rôle sera-t-il différent de celui d’un directeur général?
3) Quelle sera sa description de tâches et les compétences requises? les diplômes?
4) Quels seront ses pouvoirs et qui sera son "patron"?
5) Quel sera le nouveau rôle des maires?
6) Comment se fera la consultation avec la population avant une décision?
7) La personne élue devra-t-elle passer une période probatoire avant de devenir permanente?
8) Qui évaluera son rendement et en cas d’incompétence, pourra-t-on le ou la
congédier?
9) À quoi serviront au juste les 80,000$ prévus pour l’élection? Aura-t-on la même dépense aux 4 ans?
J’ai appris sur internet que:
1) Seulement 14 MRC sur 87 au Québec ont opté pour un préfet élu.
2) Deux MRC ont voulu revenir à l’ancienne méthode, mais hélas, la loi ne le permet pas. 
3)  Par contre, la décision de la MRC peut être renversée: Rocher-Percé et la ville de Chandler ont adopté une résolution visant à arrêter les procédures légales menant à l’élection d’un préfet au suffrage universel.
4) Le préfet "élu" d’Abitibi-Témiscamingue Arnaud Warolin conseille de bien réfléchir, de parler des côtés positifs et des côtés plus difficiles… de bien faire cette réflexion, « de prendre leur temps, de discuter avec leur population… de discuter avec les élus et d’enlever l’échelle purement municipale et leurs propres intérêts, de regarder à long terme ce que ça pourrait donner pour leurs municipalités, pour leur MRC. »
5) Selon le maire de L’Ange-Gardien, Robert Goulet, le fait que le salaire soit plus élevé peut être un frein pour les municipalités les moins fortunées du Québec.

Lise Séguin
MANSFIELD