Une famille qui fait face à de gros problèmes
Une famille qui fait face à de gros problèmes
CAMPBELL’S BAY, le 14 décembre 2013 – Chauffeur de bus pour la ville de Gatineau, M. Gary Bélair, âgé de 31 ans, est, depuis les 13 ans qu’il travaille pour la même compagnie et jusqu’au mois de juin 2013, licencié toutes les années au mois de juin. Cette année cependant, les événements ont pris une tournure vraiment différente et plus dramatique pour lui.
En effet, en août 2013, M. Bélair a dû subir une opération chirurgicale d’importance aux yeux à Ottawa, suivie de traitements au laser pour le décollement de sa rétine, un phénomène relativement rare pour un homme de son âge. Aujourd’hui, M. Bélair poursuit encore des traitements très douloureux par injection dans l’œil pour un kyste qui a été détecté après l’opération. Ces traitements qui coûtent de 1500 à 1600 $ le plongent présentement dans une situation plus que précaire, M. Bélair attendant toujours de savoir s’ils seront couverts par Québec.
Alors qu’il était chauffeur de bus, M. Bélair gagnait un salaire de 22 000 $, salaire avec lequel sa femme et lui vivaient tant bien que mal, tout en remboursant une hypothèque. Comble de malchance, sa conjointe, Lisa Beausoleil, venait, quant à elle, de subir deux opérations coup sur coup aux genoux, l’une en octobre 2012 et l’autre en avril 2013, après avoir travaillé pour une compagnie pendant 9 ans. L’assurance-emploi maladie a assuré une couverture pendant une période de quinze semaines. Dans l’état actuel des choses, M. Bélair doit donc débourser la somme de 1500 à 1600 $, additionnée d’un autre 400 à 450 $ en médicaments auxquels s’ajoutent encore 82 $ de frais déductibles.
M. Bélair, qui en plus est diabétique, ne peut pas travailler présentement. Il risque de perdre en avril prochain l’assurance-médicaments du gouvernement. Le fardeau financier du couple sera alors alourdi de 6000 $ à 7000 $ par mois. M. Bélair ne sait tout simplement plus vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. Bien qu’il ait reçu un peu d’argent de sa belle-mère, ainsi qu’une aide financière de la part de certains citoyens et d’organismes communautaires du Pontiac (Rebecca et les « Good Old Fellows), ça reste encore suffisant. Avec le vol de denrées alimentaires dont il pourrait également bénéficier de l’organisme communautaire Le Grenier des Collines, la situation devient carrément inextricable, M. Bélair n’ayant plus les moyens de subvenir à ses besoins minimaux de subsistance.
M. Bélair ne peut bénéficier de l’aide d’une assurance-invalidité parce que sa maladie n’a pas encore été clairement diagnostiquée comme étant permanente. Il faudrait en plus, selon lui et d’après les services sociaux du Québec, qu’il vende ce qu’il possède, soit sa maison et ses deux véhicules usagés, afin de pouvoir bénéficier, une fois son capital épuisé, de l’allocation du bien-être social.
À l’approche des fêtes, l’avenir et l’année 2014 s’annoncent plutôt sombre pour la famille de M. Bélair. Il attend aujourd’hui les éventuelles interventions de la part de Mme Charlotte L’Écuyer à laquelle il s’est adressé dernièrement. M. Mathieu Ravignat, député fédéral de Pontiac, se disait, quant à lui, fortement préoccupé par la situation, trouvant la réponse donnée par les organismes gouvernementaux plutôt inquiétante. Il entend rencontrer le couple dans un avenir proche pour envisager les différentes avenues.