J’ai récemment fait un rêve terrifiant qui, je l’espère, ne se réalisera jamais, même partiellement.
J’ai récemment fait un rêve terrifiant qui, je l’espère, ne se réalisera jamais, même partiellement.
J’ai aperçu, à vue d’aigle, l’installation de gestion des déchets près de la surface (IGDS) de Chalk River achevée pour le stockage d’un million de tonnes de déchets radioactifs; un monticule haut de sept étages et couvrant une superficie équivalente à 70 patinoires de hockey de la LNH, à un kilomètre de la rivière des Outaouais.
Le monticule brille sous le soleil. La neige et les forêts scintillent.
D’abord, un avion plonge en piqué dans le monticule.
Puis le monticule explose et se met à bouillir, les particules s’en échappant comme de la lumière. Je pense qu’il a été frappé par une bombe.
Je vois de la roche nue et noircie là où se trouvaient les forêts : pas de souches ni de terre.
Ensuite, il y a un tremblement de terre et des crevasses apparaissent dans le sol.
Le barrage des Joachims se désintègre et un mur d’eau se transforme en un torrent déchaîné qui se déplace en aval.
Il ressemble à un large ruisseau de montagne qui se jette sur des îles (pour la plupart submergées) et dont les débris s’accumulent en amont.
Je vois Ottawa et Montréal, des bâtiments intacts, mais pas de gens ni de circulation. Seules quelques créatures ou personnes luttant pour se déplacer, comme des poissons au fond d’un lac asséché.
Georgina Bartos
OTTAWA