Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist
Tournons la page sur 2021 et souhaitons que l’année 2022 apporte à tous moments agréables et réconfort. Voici quelques dossiers qui seront à surveiller en 2022.
Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist
Tournons la page sur 2021 et souhaitons que l’année 2022 apporte à tous moments agréables et réconfort. Voici quelques dossiers qui seront à surveiller en 2022.
Sur la scène politique régionale, il sera intéressant de voir si la préfète Jane Toller va réussir à obtenir un consensus sur les questions touchant l’industrie forestière. Mme Toller doit sa réélection à l’électorat de Mansfield et Fort-Coulonge, qui souhaite l’arrivée d’un projet économique mobilisateur comme la relance de Davidson. Comment se prendra-t-elle pour travailler avec tous les élus? Question importante, puisque faire front commun est toujours avantageux pour une région ayant une réalité économique difficile comme le Pontiac. À surveiller également : la Chambre de commerce du Pontiac qui peut déjà entrevoir 2022 avec optimisme grâce à l’appui financier de 70 000 $ de la MRC Pontiac. La création d’un poste à la direction générale de la Chambre ne peut qu’améliorer les chances de développement de la région, tout comme les projets touristiques entourant le pont Félix-Gabriel-Marchand. L’illumination du pont pourrait attirer son lot de touristes, en particulier dans un contexte où la pandémie se prolonge. Ce projet pourrait devenir un axe de développement important, avec le musée régional à la Maison George-Bryson, les commerces de la rue Principale à Fort-Coulonge et la Plage du Pont Blanc. Hâte également d’en apprendre davantage sur les plans de la nouvelle Caisse Desjardins qui doit s’installer à Mansfield. Sur la scène régionale, je dois souligner la nouvelle situation à l’Île-du-Grand-Calumet. Peu importe ce qui s’est passé, on souhaite tous plus de stabilité à l’interne et de consensus au sein de ce conseil.
L’année 2022 sera marquée par l’élection provinciale du 3 octobre prochain. Le Parti libéral du Québec (PLQ), dominant dans le Pontiac depuis 1970, aura tout un défi à relever. Les Québécois francophones ont besoin d’être convaincus. Le PLQ a profité longtemps de la désapprobation des électeurs sur la tenue possible d’un référendum. Le contexte a changé; les récentes statistiques démontrant que la langue française est en perte de vitesse au Québec ont incontestablement eu un effet positif pour la CAQ et négatif pour le PLQ. Si rien n’est fait, la circonscription de Hull pourrait bien devenir caquiste. Le Pontiac devrait demeurer dans le giron libéral, mais pourrait être la seule circonscription hors des centres urbains au Québec à appartenir au PLQ. D’ailleurs, rien n’est solidement acquis pour le PLQ ici. Oui, les chances de victoire sont élevées avec André Fortin, mais contrairement à ce qui se passe depuis 52 ans, un autre parti pourrait obtenir près de 35 % des voix. Est-ce que la CAQ mettra des efforts pour attirer une candidature de qualité dans une circonscription souvent délaissée par les autres partis? Voilà une bonne question, mais souhaitons surtout une campagne électorale riche en idées.
Évidemment, le développement de la pandémie et, souhaitons-le, son éventuelle fin, ainsi que les services dans le domaine de la santé retiendront assurément notre attention.