M. Fortin, dans l’édition du 26 mars dernier, dans une de vos promesses électorales, on nous dit que la MRC de Pontiac est la plus pauvre depuis 2008 et qu’avec tout l’argent que le provincial a investi dans le tourisme, ça n’a pas porté fruit. C’est simplement parce que vous avez ciblé le mauvais touriste: allez voir les commerçcants au bord de la route 148 à la hauteur de Mansfield pour voir qui sont les plus payants: les propriétaires de VTT ou les "pédaleux".
Ensuite, vous parlez de redevances venant des barrages hydroélectriques dans le Pontiac. Premièrement, M. Robert Middlemiss aurait échangé la rivière Coulonge pour pas grand-chose. Pensez-vous qu’une compagnie internationale comm Brookfield voudrait un gouvernement péquiste?
En 1906, la centrale hydroélectrique W. R. Beatty (Waltham) produisait de l’électricité pour la ville de Pembroke, alors que Waltham a allumé sa première ampoule en 1956. Ça a pris 50 ans pour installer une "corde d’extension".
Vous dites aussi qu’il y a de l’avenir pour les forêts du Pontiac. Oui, M. le député, il y a un avenir pour le Pontiac si le bois reste dans le Pontiac en redémarrant des scieries au lieu de donner notre bois à Maniwaki et que les travaux sylvicoles soient faits par des gens de la région au lieu de payer de l’hébergement à des travailleurs de l’extérieur.
Dans Le Droit du 26 mars, la députée sortante de la Haute-Gatineau, Mme Stéphanie Vallée, dit qu’elle fera tout en son possible, après l’élection du 7 avril, pour que l’usine de Resolu ne ferme pas ses portes par manque de bois. Entre vous et moi, M. le député, vous savez que, si Mme Vallée a besoin de bois, elle va venir le chercher dans le Pontiac: Mme Vallée a voté 11 fois pour qu’il n’y ait pas d’enquête dans le milieu de la construction.
Rhéal Bertrand
Mansfield