Au moment du bilan régional de la saison touristique et aussi en entendant de nombreuses personalités du Pontiac évoquer le potentiel qu’il renferme, il m’a semblé opportun de consacrer cette chronique éditoriale à ce que le tourisme peut effectivement apporter au développement économique du Pontiac.
Au moment du bilan régional de la saison touristique et aussi en entendant de nombreuses personalités du Pontiac évoquer le potentiel qu’il renferme, il m’a semblé opportun de consacrer cette chronique éditoriale à ce que le tourisme peut effectivement apporter au développement économique du Pontiac.
C’est un fait avéré que l’ére industrielle est bel et bien terminée et que la mondialisation a écarté toute chance de voir de nombreuses industries se redéployer dans les régions excentrées. Il faut alors penser à un modèle économique qui peut fournir de nouveaux emplois en région. Le tourisme est un domaine qui se présente comme étant une bonne alternative.
Cependant, il ne faut pas croire que si on a prononcé le mot « tourisme » dans quelques discours politiques, un secteur économique entier va se mettre en place d’un coup de baguette magique. Il va de soi qu’un travail d’accompagnement et des études appronfondies sont nécessaires afin de complémenter les initiatives privées. Il faut analyser les points forts à mettre en valeur mais aussi connaître les points faibles du dispositif afin de pouvoir y apporter les corrections adéquates. Un tel projet demande une planification et un suivi qui doivent être l’objet d’une implication de nombreux partenaires locaux, régionaux, provinciaux et peut être même fédéraux.
De plus il faut que le projet reçoive l’approbation de la population et que son développement se fasse dans le respect du patrimoine historique et culturel. Imaginez si Fort Coulonge devenait le Las Vegas du Québec, la population serait-elle prête à assumer le changement de vie que cela impose? Le développement touristique au sein d’une région ne peut se faire que si tout le monde se retrouve autour de la table à intervalle régulier et ce pendant sur plusieurs années. Malheureusement, on voit trop souvent le court terme électoraliste prendre le dessus sur le travail de fond.
Arnaud de la Salle