Allyson Beauregard (tr. L. T.)
Allyson Beauregard (tr. L. T.)
MANSFIELD – Le 10 septembre dernier, le Centre de santé et des Services sociaux du Pontiac, la Fondation du CLSC Pontiac et le député provincial André Fortin dévoilaient le nouveau tomodensitomètre maintenant en opération au CLSC de Mansfield. Il aura fallu trois ans de campagne de financement pour réussir l’acquisition de cette machine.
“Cet équipement va permettre aux patients de nos communautés de recevoir leurs traitements ici, alors que plusieurs devaient auparavant se rendre à l’extérieur. Félicitations à la communauté qui a recueilli 90% des fonds nécessaires, déclarait M. Fortin. Le CLSC a réussi à mobiliser la population, identifier des bénévoles qui pouvaient faire avancer le projet de levée de fonds. C’est un très bon exemple de la solidarité des gens du Pontiac qui peuvent, ensemble, obtenir les services le plus rapidement possible”, ajoutait-il.
Même si le prix de la machine grimpait de 20 000$ en décembre 2013, la Fondation du CLSC Pontiac a quand même réussi à obtenir le tomodensitomètre avant la fin de 2014. “La population s’est impliquée à fond avec des tournois de pêche et de golf, des dons au décès de leurs parents et d’autres dons. Sans toute cette générosité, cela n’aurait pas été possible”, déclarait Anne Amyotte, une des fondatrices de la Fondation.
Ce tomodensitomètre, qui sert à mesurer la densité des os chez les patients atteints d’ostéoporose et de cancer des os, entre autres conditions, est le premier à être installé dans le Pontiac. “Avec cet équipement installé chez nous, cela nous aidera certainement à accroître le nombre de personnes qui reçoivent des soins à notre CLSC et, en même temps, garantira que notre CLSC reste ouvert”, ajoutait Mme Amyotte, qui rappelait aux patients et à leur famille de demander à leur médecin de les référer à la clinique de Mansfield plutôt qu’ailleurs pour recevoir des soins.
Maintenant que le tomodensitomètre a été installé, la Fondation envisage déjà d’autres actions. “Nous n’avons pas encore choisi de projet spécifique, mais il y a tellement de besoins dans le Pontiac que nous n’aurons aucune difficulté à trouver une cause importante. Nous espérons que la population du Pontiac va continuer à appuyer nos projets, comme c’était toujours le cas dans le passé”, concluait Mme Amyotte.
En réponse à la question de savoir si cette nouvelle machine attirerait des patients de l’extérieur dans le Pontiac, M. Fortin a expliqué que la priorité serait de servir les gens du Pontiac d’abord: “Si les gens du Pontiac peuvent être soignés adéquatement avant les gens de l’extérieur, ce sera tant mieux. Nous sommes toujours heureux de recevoir des gens de l’extérieur, mais il faut nous assurer de conserver, sinon d’améliorer, notre niveau de services à la clientèle du Pontiac”, précisait-il.