Maxime Bernier visite le Pontiac ; Todd Hoffman annonce sa candidature au PPC
Bonnie James
CAMPBELL’S BAY – Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, s’est rendu dans le Pontiac le 6 juin pour tenir une discussion ouverte sur le contrôle des armes à feu et l’agriculture. L’événement a eu lieu à Brauwerk Hoffman.
Le propriétaire de la brasserie, Todd Hoffman, a ouvert l’événement en annonçant sa candidature au PPC dans la circonscription de Pontiac. Un vétéran de l’infanterie qui a servi 7,5 ans, M. Hoffman a dit qu’il n’a pas peur de se lever et de se battre pour les droits des Canadiens. « Nous voulons simplement vivre notre vie ici. », a déclaré M. Hoffman, qui est également vice-président de la Chambre de commerce du Pontiac.
Bernier a déclaré M. Hoffman candidat officiel du parti pour le Pontiac avant de parler des valeurs et des objectifs du parti, en mettant l’accent sur la liberté individuelle.
Bernier a déclaré que le budget fédéral pourrait être équilibré en un an en réduisant l’aide étrangère et le bien-être des entreprises. Il a parlé de mettre fin au soutien financier aux Nations Unies (ONU) lorsque l’organisation agit à l’encontre des valeurs et des intérêts canadiens.
Bernier a souligné l’importance de la souveraineté, tant nationale que provinciale. Il a déclaré qu’il protégerait la souveraineté nationale en refusant de permettre à des organisations mondiales comme le Forum économique mondial (WEF), l’ONU et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’imposer des politiques au Canada.
Il a déclaré que les mouvements séparatistes au Québec et en Alberta seraient satisfaits par la décentralisation radicale du PPC du gouvernement fédéral, accordant aux provinces l’autonomie et l’autodétermination. Il a promis de retravailler le programme de péréquation pour inciter les provinces « nanties » à développer leurs propres ressources.
En réponse aux préoccupations soulevées au sujet du projet de loi 96 dans le contexte de l’autonomie provinciale, M. Hoffman a souligné l’orientation locale de sa campagne : « Je ne servirai pas les intérêts du Québec ni d’Ottawa, mais ceux du Pontiac, et je défendrai fortement les droits garantis par la Charte », a-t-il déclaré.
— Sur l’agriculture
La politique agricole de M. Bernier est centrée sur la déréglementation et l’élimination des politiques climatiques qui entravent le secteur agricole. Il affirme que les agriculteurs bénéficieront d’une baisse des impôts sous un gouvernement PPC.
« Vous n’aurez pas à protester dans les rues parce que nous nous retirerons de l’Accord de Paris », a-t-il déclaré, faisant référence aux manifestations en Europe au cours des deux dernières années sur les politiques climatiques qui limitent l’utilisation d’engrais, réduisent la taille des troupeaux de bétail et, dans certains cas, ont entraîné l’expropriation de terres agricoles (aux Pays-Bas).
— Sur le contrôle des armes à feu
Bernier a promis d’être « dur contre la criminalité, pas contre les citoyens respectueux des lois ». Citant les longs délais d’intervention de la police rurale, M. Bernier a déclaré que les gens ont le droit de se défendre et ne devraient pas être accusés au criminel pour l’avoir fait. Il a déclaré qu’un gouvernement du PPC abrogerait toutes les lois sur les armes à feu présentées par le premier ministre Justin Trudeau.
— Sur la fiscalité
Bernier a déclaré qu’au cours de la première année, le PPC réduira les dépenses fédérales et, la deuxième année, réduira les impôts. Un résident a demandé si M. Bernier croit qu’un impôt est avantageux. Il a répondu que la meilleure taxe est la TPS parce que les consommateurs en ont le contrôle ; ils peuvent choisir s’ils veulent faire un achat et payer la TPS, ou non. Il a dit que la TPS taxe les dépenses, pas l’épargne.
Il a ensuite expliqué que l’impôt sur le revenu est le pire impôt. Il a dit que le PPC réduira le nombre de tranches d’imposition de cinq à trois et réduira l’impôt sur le revenu, sans augmenter la TPS. Il a également promis de faire disparaître l’impôt sur les gains en capital pour encourager l’investissement.
— Sur l’immigration
Bernier a annoncé une nouvelle politique d’immigration, introduisant un moratoire sur l’immigration pendant quelques années jusqu’à ce que la crise du logement soit résolue et que les migrants légaux qui sont déjà ici puissent être intégrés. Il a l’intention d’expulser les migrants illégaux, y compris les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers temporaires qui ont dépassé la durée de leur visa et les demandeurs d’asile. M. Bernier a déclaré que le moratoire et les expulsions seront ajoutés à sa plate-forme officielle d’ici un mois.
Bernier a également déclaré qu’il se retirerait du Pacte mondial pour la migration, car la migration n’est pas un droit de la personne. Il a critiqué la Loi sur le multiculturalisme canadien, affirmant qu’elle décourage l’intégration et favorise les conflits importés entre les différents groupes ethniques.
« Nous perdons ce pays étape par étape ; notre objectif est de reconquérir notre pays », a-t-il conclu.
Photo – Les partisans du PPC se sont réunis à Brauwerk Hoffman, le 6 juin, pour une assemblée publique avec le chef du parti, Maxime Bernier. (BJ)