Peter L. Smith
PEMBROKE – Ontario Power Generation (OPG) a tenu une réunion d’information, le 6 février au Pembroke Clarion Inn, pour expliquer son mandat et répondre aux préoccupations concernant la gestion de l’eau. L’auditoire d’environ 25 personnes a écouté diverses conférencières, dont Melissa Vogl (conseil de planification d’OPG), Jordan Hughes (agent technique d’OPG pour la gestion de l’eau), Manon Lalonde (Conseil de planification de la régulation de la rivière des Outaouais) et Jennifer Gardiner (communications et relations avec les intervenants d’OPG) donner un aperçu d’OPG et de ses activités sur la rivière des Outaouais.
Le bassin versant de la rivière des Outaouais est le plus grand affluent du fleuve Saint-Laurent et constitue la majeure partie de la frontière entre le Québec et l’Ontario ; 35% de celui-ci est situé en Ontario et 65% au Québec. Elle compte plus de 15 affluents, dont les rivières Coulonge, Gatineau, Lièvre, Montréal, Petawawa et Madawaska. Elle n’est que partiellement réglementée.
Le phénomène naturel est en partie responsable des niveaux d’eau. Au printemps, la fonte des neiges et les précipitations ont une incidence sur les niveaux d’eau ainsi que sur les changements spectaculaires et rapides de la température. OPG surveille ces niveaux toute l’année et utilise ses réservoirs pour réduire la possibilité de graves inondations. « Surveiller constamment et prendre les meilleures décisions en fonction des données dont nous disposons est tout ce que nous pouvons faire. Nous participons à de nombreuses études sur les plages climatiques et nous obtenons constamment de nouveaux outils pour nous aider à faire face à ces problèmes », ont souligné les représentants d’OPG.
En 1983, l’Entente Canada-Ontario-Québec a créé le Conseil de planification de la régulation de la rivière des Outaouais, le Comité de réglementation de la rivière des Outaouais et le Secrétariat de la réglementation de la rivière des Outaouais. Leur rôle principal est de veiller à ce que le débit des principaux réservoirs du bassin de la rivière des Outaouais soit géré collectivement afin de minimiser les impacts des inondations et des sécheresses. Un rôle secondaire consiste à s’assurer que les prévisions hydrologiques sont mises à la disposition du public et des organismes gouvernementaux pour préparer des messages liés aux inondations.
OPG est en communication constante avec Hydro-Québec et le ministère de l’Environnement du Québec pour partager de l’information sur les niveaux d’eau et les inondations. L’eau est mesurée à divers barrages à des endroits stratégiques.
Est-ce que l’inondation est la nouvelle norme ? a demandé un membre de l’auditoire. Les représentants d’OPG ont expliqué que cela ne devrait pas se produire tous les deux ans, mais comme pour la météo, il y a des cycles. Il y a 5% de risques d’avoir une inondation moyenne (une inondation de 20 ans) au cours d’une année donnée et une probabilité de 1% d’une inondation très importante (une inondation de 100 ans) chaque année.
Certains participants ont demandé si la capacité des réservoirs pouvait être augmentée, ce qui, selon les représentants d’OPG, n’est pas possible étant donné qu’il faudrait trop de terres pour construire de nouveaux réservoirs ou agrandir les réservoirs actuels. Les coûts seraient également très élevés, cela aurait des impacts environnementaux négatifs et encouragerait un plus grand développement dans les plaines inondables.
Divers sites Web offrent des détails et des données : ottawariver.ca et opg.com/riversystems.