En février 2018, Sortir du bois fait une demande de subvention pour un emploi d’été à Emplois d’été Canada. Nous avons fait la demande pour 12 semaines à 40 heures par semaine pour embaucher un étudiant de niveau postsecondaire en Technique ou Ingénierie forestière, Sylviculture ou encore, Agriculture.
En février 2018, Sortir du bois fait une demande de subvention pour un emploi d’été à Emplois d’été Canada. Nous avons fait la demande pour 12 semaines à 40 heures par semaine pour embaucher un étudiant de niveau postsecondaire en Technique ou Ingénierie forestière, Sylviculture ou encore, Agriculture. Afin d’intéresser un étudiant de niveau collégial ou universitaire qui vient idéalement de la MRC de Pontiac et qui reviendrait dans son patelin pour la période estivale, nous avons même majoré le salaire horaire à 15 $ de l’heure. On veut préparer la relève!
La contribution approuvée par Emplois d’été Canada est de 7 semaines à 30 heures par semaine, ce qui correspond à 44 % du montant demandé par SDB. De plus, afin de respecter notre horaire de travail, nous devrons réduire ce poste à 5 semaines de 40 heures. Quel étudiant sera intéressé à un tel poste ? Un jeune
de niveau secondaire, et encore… ce n’est pas certain.
Auparavant, le programme Emplois d’été Canada encourageait les jeunes de la MRC Pontiac à revenir travailler dans leur milieu, à se faire connaitre par les employeurs locaux tout en acquérant une expérience de travail valorisante. D’été en été, ces jeunes développaient des liens de confiance avec les employeurs et un sentiment d’appartenance à leur région qui les incitaient à revenir y travailler après leurs études postsecondaires. Ce programme d’emplois d’été du gouvernement fédéral contribuait à freiner l’exode rural et nous donnait accès à un bassin précieux de jeunes diplômés.
Ce n’est malheureusement plus le cas.
Les subventions octroyées, bien que très importantes pour les organismes
communautaires, nous permettent d’offrir un emploi d’été d’à peine 2 mois malgré que la foresterie demeure une priorité locale au même titre que le tourisme et l’agriculture. Le nombre de semaines et d’heures octroyées sont en diminution d’année en année. Le recrutement devient même extrêmement difficile pour ne pas dire impossible.
M. Amos, est-il possible de réviser le programme Emplois d’été Canada, car il ne répond plus aux besoins des organismes communautaires de notre MRC ?
Sylvie Landriault Directrice générale,
Carrefour Jeunesse