Allyson Beauregard
Allyson Beauregard
CAMPBELL’S BAY – La rencontre mensuelle du conseil des maires de la MRC de Pontiac se tenait le 21 février dernier aux bureaux de la MRC. À l’ordre du jour, entre autres choses : présentation par Yves Martineau de la Sûreté du Québec, étude du système d’élection du préfet au suffrage universel, discussion sur les chemins pour les quads et plus.
La rencontre a débuté par un moment de silence en mémoire de Ken O’Leary, longtemps conseiller à Litchfield, qui est décédé le 17 février dernier. Colleen Larivière, maire de Litchfield, a souligné que Ken, malgré sa maladie, avait continué à s’impliquer dans les affaires municipales jusqu’à son décès :
« C’est une grande perte pour notre communauté », disait-elle.
Au cours de la période de parole au public, Mike Allard, propriétaire d’une entreprise locale, s’est informé du dossier de l’utilisation possible de la largeur excédentaire du Cycloparc PPJ par les VTT. Le préfet Raymond Durocher a répété que l’utilisation de la piste cyclable par les VTT est complètement exclue des discussions, mais que la MRC étudie la possibilité d’utiliser la largeur excédentaire pour faire des liens avec d’autres pistes et des routes municipales. Il a insisté sur le fait que toutes les parties intéressées (cyclistes, quadistes et motoneigistes, municipalités et autres organisations) doivent travailler ensemble à établir un plan commun d’utilisation de la PPJ avant que le dossier puisse aller de l’avant.
Régent, Dugas, directeur du Territoire, a averti le conseil des maires que la Municipalité de Otter Lake se propose de rapporter les conteneurs pour les matières résiduelles des TNO à son site de transfert. Les conteneurs avaient été placés le long du chemin Picanoc mais, parce qu’il n’y avait pas de surveillance sur les lieux, toutes sortes déchets étaient laissés près des conteneurs et une importante opération de nettoyage devait être réalisée à chaque année. Une entente finale sera conclue avec Otter Lake et présentée au conseil des maires un peu plus tard.
Chemin Bois-Franc
En réponse à la résolution C. M. 2016-12-13 du conseil des maires, qui demandait que des travaux estimés à 2 millions de dollars soient réalisés pour restaurer le chemin Bois-Franc, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a répondu qu’il existe des programmes pour l’entretien de routes multiusages : un
programme s’adresse aux compagnies forestières et un autre où le Ministère recommande certains projets. Le projet de construction d’un pont sur la
rivière Coulonge afin d’offrir un chemin d’accès plus court pour l’exploitation des forêts entre les TNO et la route Maniwaki-Témiscamingue avait été recommandé par le Ministère. La MRC avait appuyé la construction de ce pont en échange d’un investissement important sur le chemin Bois-Franc.
M. Dugas a expliqué que, avant de recommander les travaux de réhabilitation du chemin Bois-Franc, le Ministère doit évaluer la quantité de matière ligneuse disponible dans ce secteur et évaluer l’investissement nécessaire pour remettre le chemin Bois-Franc en bon état. « Nous devons prouver l’importance stratégique de ce chemin pour les entreprises et les autres utilisateurs et réaliser un plan d’affaires qui va justifier notre position », expliquait Danielle Bélec, agente de communications pour la MRC. Le préfet Durocher a souligné que le chemin Bois-Franc est une nécessité non seulement pour les exploitants forestiers, mais aussi pour les villégiateurs, les pourvoiries et les autres utilisateurs. La matière ligneuse provenant des TNO pourrait aussi être utilisée pour alimenter le Centre de conversion de la biomasse, qui est en cours de réalisation : « Nous devons convaincre le Ministère qu’il s’agit d’un investissement rentable », ajoutait M. Dugas.
Oui ou non au suffrage universel
La décision d’aller (ou non) de l’avant avec l’élection du préfet au suffrage universel, prévue pour la rencontre de février, a été reportée. Le dossier sera revu à la rencontre du comité administratif du 7 mars prochain afin de permettre aux maires d’étudier le document : « Préfet élu au suffrage universel : un bon investissement » qui leur a été remis au cours de la rencontre du 21 février 2017.
Ce document présente les avantages de soumettre l’élection du préfet à un vote public et en explique aussi les coûts, environ 80 000$ à tous les quatre ans. Le préfet Durocher décrit ce montant comme un investissement plutôt que comme une dépense.
« Le statu quo n’est plus une option pour la MRC de Pontiac. Je ne suis pas en train d’essayer de me créer un emploi », ajoutait-il, soulignant que ses fonctions de maire de Fort-Coulonge et de préfet de la MRC représentent entre 60 et 70 heures de travail par semaine.
Transfert à une autre institution financière
Le conseil des maires avait adopté une résolution pour étudier la possibilité de transférer ses activités financières de la Banque laurentienne à la Caisse populaire de Fort-Coulonge si la banque décide de fermer ses deux succursales dans le Pontiac : « La nouvelle de notre intention de changer d’institution financière les a secoués. Nous allons maintenir la pression et les avons invités à venir nous rencontrer ici pour regarder la situation », déclarait le préfet. Il ajoute qu’il a eu de nombreux contacts avec les dirigeants de la Banque laurentienne.
Réorganisation à la Sûreté du Québec
Yves Martineau, chef de la Sûreté du Québec à Campbell’s Bay, a informé le conseil de la réorganisation des services qui est en cours à la Sûreté : « Ils réduisent le nombre de chefs et augmentent le nombre de patrouilleurs sur les routes. Cependant il n’y aura pas de pertes d’emplois et les services ne changeront pas. C’est la plus importante réorganisation dont j’aie été témoin durant mes 26 ans de services », précisait-il.
Le prochain conseil des maires est prévu pour le 21 mars. (Tr. LT)