Relancer l’industrie forestière en toute transparence

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Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist

Dans les dernières semaines, je me suis penché sur les projets de  «  relance » de

Francois Carrier
Éditorialiste Invité
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Dans les dernières semaines, je me suis penché sur les projets de  «  relance » de
l’industrie forestière dans le Pontiac. Ce que j’ai apprécié récemment, c’est l’honnêteté des propos.  Le président du Groupement forestier du Pontiac, Martin Boucher, a mentionné deux points essentiels lors d’une rencontre récemment. D’une part,  l’industrie a changé, il faut maintenant un plan adapté au marché d’aujourd’hui en réduisant les dépenses au minimum. Deuxièmement, un constat très simple: la grande majorité des gens à cette rencontre avaient 50 ans et plus. "Il faut intéresser les jeunes à la forêt", a soutenu Martin Boucher.
Deux éléments qui sont à la base de l’augmentation des activités économiques forestières dans le Pontiac: un bon plan et l’intérêt des jeunes travailleurs. Ce que moi je remarque, c’est aussi l’importance des communications. Lorsque M. Bruno St-Cyr de la Scierie Davidson m’a demandé de venir le rencontrer parce qu’il voulait informer le public, disons que ça tombait bien. Plusieurs lui reprochaient de garder de l’information pour lui. Les gens du Pontiac se sentent impliqués dans cette industrie et dans les faits, ils le sont. Le maire de Mansfield Gilles Dionne a été clair et précis: "On a des droits légaux sur le site de Davidson étant donné les taxes en souffrance, mais on a besoin d’un plan d’affaires et pas de quelqu’un qui va venir démanteler l’usine. Jusqu’à maintenant, personne n’est arrivé avec un plan, c’est pourquoi on fait confiance à Bruno St-Cyr et son projet", explique Gilles Dionne. Qu’on en pense ce qu’on veut, qu’on soit d’accord ou pas, au moins on connaît le pourquoi. Des sommes du public sont en jeu après tout. C’est le même principe qui s’applique à toutes organisations qui demandent des fonds publics. Même chose pour le projet de Centre de valorisation de la biomasse (CVB), dont le promoteur, Fibre Pontiac, compte sur l’appui financier de la MRC. Intéressant aussi qu’on puisse savoir qui est cette entreprise américaine intéressée à s’installer. Lorsque le nom de Renmatix a été dévoilé par la préfète Jane Toller, certains m’ont confié avoir été inquiets que cette information soit rendue publique. Étant donné les sommes investis par la MRC de Pontiac pour financer Fibre Pontiac, à quelques mois d’une possible pelletée de terre, il s’agit d’une information publique. On ne parle pas ici de dévoiler des secrets industriels, Mme Toller a seulement pris ses responsabilités en rendant les détails publics.
Pour le public et les médias dans les prochaines semaines, le défi sera de suivre le respect des échéanciers et les résultats des projets. Conseil pour tous les entrepreneurs qui veulent s’établir dans le Pontiac: mettez de l’emphase sur les communications; le public appréciera et votre image de marque en bénéficiera.