Lionel Tessier
MANSFIELD – C’était une séance du conseil municipal fort mouvementée, le 4 juin dernier, alors que plus d’une centaine de citoyens des deux municipalités étaient venus pour faire pression sur le conseil dans le dossier du contrôle des maringouins.
Lionel Tessier
MANSFIELD – C’était une séance du conseil municipal fort mouvementée, le 4 juin dernier, alors que plus d’une centaine de citoyens des deux municipalités étaient venus pour faire pression sur le conseil dans le dossier du contrôle des maringouins.
Alors que trop peu de contribuables s’étaient opposés en signant le registre (123 signatures nécessaires et seulement 109 inscrites au registre), le conseil de Fort-Coulonge s’était prononcé en faveur de cette dépense, mais il fallait que Mansfield aille aussi de l’avant.
Le hic, c’est que plus de 250 personnes avaient signé le registre (163 signatures étaient nécessaires) pour s’opposer à cette dépense (141,29$ par logis) pour le contrôle des maringouins à Mansfield. Le conseil municipal de Mansfield n’avait alors que deux options: ou bien rejeter ce projet complètement, et alors Fort-Coulonge ne pourrait pas être protégé par l’épandage du produit antimoustiques (la compagnie n’accepte pas de traiter une seule municipalité), ou bien décréter la tenue d’un référendum sur cette question.
Après plus de 30 minutes de déclarations et de témoignages des visiteurs (la plupart en faveur du traitement antimoustiques, quelques-uns contre cette procédure au nom de la protection de l’environnement et de la santé publique), la mairesse Kathleen Bélec a annoncé que le conseil municipal, par un vote majoritaire, avait décidé d’organiser un référendum sur cette question et que le coût d’environ 25$ par logis serait ajouté aux comptes de taxes municipales. La date du référendum sera décidée par le conseil et annoncée au cours de la réunion régulière du conseil au début juillet.
À la suite de l’annonce de cette décision, la mairesse a invité les visiteurs à rester à la réunion, s’ils le voulaient, ou bien à quitter les lieux, ce que le plupart ont fait sur-le-champ.
Autres décisions
Le conseil a décidé de poursuivre les procédures dans le cas des 26, 27 et 28, rue William qui contiennent du matériel et une bâtisse qui pourraient mettre en danger la sécurité de la population.
Le propriétaire de ces terrains avait déjà reçu plusieurs lettres lui demandant de remédier à cette situation, mais il n’en avait pas tenu compte.
Centre d’entraînement
pour pompiers
Le conseil a décidé d’aller de l’avant, en collaboration avec la Municipalité de Fort-Coulonge, pour l’installation d’un centre d’entraînement pour les pompiers. À l’heure actuelle, les pompiers doivent se rendre à Gatineau pour leurs examens et il en coûte environ 1 100$ par personne à chaque fois qu’ils font un examen. Des containers, au coût de 2 500$ chacun, seront achetés et installés sur un terrain municipal et, pour rentabiliser cet investissement, ce centre d’entraînement pourra être loué aux brigades de pompiers d’autres municipalités de la MRC Pontiac.
Dépotoir du lac Jim
Le dépotoir mis à la disposition des villégiateurs au lac Jim rencontre des problèmes à chaque année. Il semble que des visiteurs non résidants y laissent beaucoup de déchets et que les installations ne sont pas adéquates. La Municipalité entend signer une entente avec la MRC de Pontiac et les TNO afin que les coûts soient mieux répartis et que Mansfield n’aient pas à éponger seule les dépenses considérables encourues par ces services de vidange.
Bureau de poste de Davidson
Poste Canada a fait connaître à la Municipalité sa décision de réduire de 30 h à 23 h par semaine l’ouverture du bureau de poste du chemin Thomas-Lefebvre à Davidson. Le conseil craint que Poste Canada n’ait l’intention de fermer définitivement ce service et a adopté une résolution demandant de conserver ce bureau de poste, très utile pour ceux qui n’ont pas de moyen de transport.