Allyson Beauregard
PONTIAC – Le député fédéral de Pontiac William Amos a présenté une motion
d’initiative parlementaire, le 1er novembre, demandant à la Chambre des
Allyson Beauregard
PONTIAC – Le député fédéral de Pontiac William Amos a présenté une motion
d’initiative parlementaire, le 1er novembre, demandant à la Chambre des
communes de reconnaître l’importance d’infrastructures numériques fiables et accessibles pour le développement économique, la santé et la sécurité des régions rurales, en particulier dans les situations d’urgence comme les phénomènes météorologiques extrêmes que le Pontiac a connus ces dernières années.
M. Amos s’attend à ce que son projet de loi (M-280) soit déposé et débattu à la Chambre des communes en février 2019. Il demande également au gouvernement de poursuivre ses efforts pour améliorer la connectivité rurale et d’examiner la
possibilité de permettre de nouveaux investissements dans les infrastructures numériques rurales. Pour ce faire, il faudrait revoir les critères du programme fédéral d’infrastructures « Investir au Canada » afin que l’internet et les
infrastructures de téléphonie cellulaire soient admissibles au financement, offrir des incitatifs aux investissements du secteur privé et mobiliser des fonds auprès d’autres ordres de gouvernement.
En outre, le député Amos demande la réalisation de deux études sur
l’infrastructure rurale sans fil, l’une par le Comité permanent de la sécurité publique et nationale concernant les aspects de la sécurité publique liés à une infrastructure inadéquate et l’autre par le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie.
Ce dernier se concentrera spécifiquement sur les causes sous-jacentes et
les solutions potentielles aux lacunes du déploiement des infrastructures sans
fil dans les régions rurales du Canada. M. Amos lui demande d’examiner également le rôle de réglementation du Conseil de la radiodiffusion, télévision et
télécommunications canadiennes (CRTC) et les « politiques fiscales et réglementaires visant à encourager des investissements plus importants ».
M. Amos a expliqué que, au cours de leur mandat, les députés ont généralement la possibilité de présenter une motion ou un projet de loi au Parlement. L’ordre de présentation est déterminé au hasard et son nom s’est retrouvé au bas de la liste. Il a souligné que M-208 témoignait de son attachement aux priorités rurales étant donné qu’il avait, dans sa circonscription, deux fois plus d’électeurs urbains où le problème n’est pas une préoccupation.
« J’utilise ma seule occasion en tant que parlementaire pour attirer l’attention du Parlement et de ses commissions sur les problèmes auxquels des zones
rurales doivent faire face [en termes de connectivité numérique], non seulement dans le Pontiac, mais à travers le pays », a-t-il dit au Journal.
L’échéance est serrée et la prochaine élection fédérale approche (octobre 2019). Les projets de loi ou les motions non encore approuvés sont susceptibles de
« mourir au feuilleton »; cependant, M. Amos est optimiste. « Je suis
convaincu que la motion sera adoptée avant les élections », a-t-il déclaré. Avant d’être approuvés, les motions et les projets de loi doivent d’abord suivre un long processus qui comprend une série de lectures et de débats.
« [Il nous faut] un gouvernement qui comprend les problèmes auxquels est
confronté le Canadien rural, avec plus d’investissements et de solutions à long terme pour que ces régions ne soient pas laissées pour compte », a conclu
M. Amos. (Tr. LT)