Mise à jour de Fibre Pontiac

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Revitalisation forestière :les projets actuels et futurs de Fibre Pontiac

Sophie Demers

MRC PONTIAC – Fibre Pontiac (FP) a une longue histoire dans la région. Créée en 2008 par la MRC de Pontiac après la fermeture de l’usine de pâte Smurfit-Stone, sa mission est de relancer l’industrie forestière du Pontiac.

Des années plus tard, l’organisme à but non lucratif poursuit toujours cet objectif. Les projets actuels visent à commercialiser ou à promouvoir les fibres de bois inutilisées, à savoir la biomasse restante après la création de contreplaqué et de bois d’œuvre.

« Nous avons travaillé sur plusieurs projets, dont un important avec Renmatix pour produire de la cellulose, du cristallin et de la lignine. Mais avec la pandémie, il a été mis de côté. Il s’agit toujours d’un projet de 100 millions de dollars. Après cela, les choses se sont un peu calmées, mais nous nous remetons sur les rails », a déclaré Pierre Vézina,
président de FP. « Nous travaillons sur divers projets avec différentes entreprises, en essayant d’obtenir des mini-contrats pour relancer l’utilisation la plus avancée ou optimale de la ressource du Pontiac », a-t-il ajouté.

Farid M. Bensebaa, directeur général de FP, a donné des précisions sur l’orientation actuelle de l’entreprise ; « Le plus grand projet que nous essayons de mettre en place en ce moment est un programme avec plusieurs projets en son sein. Nous voulons attirer de jeunes entrepreneurs de partout au Québec, au Canada [et au-delà] pour s’établir à Pontiac et transformer la fibre de bois en bioproduits.

FP a également un programme pour former de jeunes entrepreneurs à devenir des chefs de projet et à s’investir dans l’industrie forestière du Pontiac. Pour attirer ces entrepreneurs, FP travaille à la création d’une usine mobile de transformation du bois dans la forêt pour produire de la farine de bois.

« Nous voulons également mettre en place une plate-forme numérique en ligne pour filmer et préserver les connaissances des générations plus âgées », a déclaré Bensebaa. « Donc, ce sont les trois axes ; attirer et former de jeunes entrepreneurs, mettre en place une unité mobile de transformation du bois pour réduire l’empreinte carbone et créer une plate-forme numérique pour préserver et partager les connaissances existantes », a-t-il expliqué.

Afin d’atteindre ces objectifs, une demande de financement de 981 000 $ sur 4 ans a été soumise à l’Agence de développement économique du Canada (DEC). Lors de la réunion du Conseil des maires du 19 juillet, une résolution a été adoptée pour soutenir la demande de financement de FP.