Ménage du printemps pour un nouveau départ

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Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist

Les reportages concernant la situation au Parc des Chutes Coulonges lors de leur AGA la semaine dernière, est un exemple intéressant de ce qui peut parfois arriver

Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist

Les reportages concernant la situation au Parc des Chutes Coulonges lors de leur AGA la semaine dernière, est un exemple intéressant de ce qui peut parfois arriver
au sein d’un organisme à but non lucratif et de ce qu’on devrait éviter au sein d’une « entreprise collective ». Je ne dis pas que c’est le cas des Chutes Coulonge, mais souvent, à la suite d’un départ d’un employé, de certaines décisions dans le domaine des ressources humaines, d’un imprévu, ou parfois d’une gestion mal planifiée, certaines organisations se voient obliger de recommencer. Il s’agit presque d’une pièce de théâtre classique, mais on a
collectivement les outils pour changer la fin de l’histoire.    
Dans le cas des Chutes Coulonge, on sait qu’il y a eu à l’automne dernier le départ
du directeur général en poste depuis 5 ans. Certains anciens administrateurs pointent aussi les lourdes pertes survenues lors de l’orage du 19 juillet 2013 et des représentants des Chutes ont aussi blâmé à quelques reprises le soutien de la MRC de  Pontiac. Soyons clair: le Parc des Chutes Coulonge est toujours en opération grâce à sa « fondation ». S’il n’avait pas été constitué en tant qu’organisme à but non lucratif, jamais cette organisation n’aurait profité de
la mobilisation dont ils ont profité récemment. Comme l’expliquait Michel Laporte du CISSSO, les différents partenaires ont dépoussiéré la maison: refaire le conseil, revoir la structure des Chutes Coulonge, analyser la capacité de payer de l’organisme, etc. En plus de l’appui de la MRC, l’organisme peut aussi profiter de l’aide de la SADC Pontiac concernant le marketing. Une nouvelle image, de nouveaux outils de promotion, la venue de nouvelles ressources, tous ces moyens semblent avoir été pris en considération. Ce ne sera pas de trop parce que, souvent, dans ce genre de dossier, quand on entend parler d’une organisation de façon négative, ça marque les esprits.
Ce qui est toujours inquiétant dans ce genre de situation, c’est le fait que
des statistiques, des données ou un historique manquent à l’appel, comme il a été souligné dans certains reportages. Il faut être vigilant. Oui, place à l’optimisme, mais on repart avec une perception de la part du public qui peut parfois être négative. La patience et l’acharnement sont souvent les meilleures façons de surmonter ces difficultés.
Essentiellement, le Parc des Chutes Coulonge entame un nouveau marathon et ce sont tous les citoyens qui sont invités à être sur la ligne de départ. Contrairement
à la fermeture de la Smurfit-Stone ou d’une autre entreprise privée, dans le cas des Chutes, tout le monde a un certain pouvoir et une certaine responsabilité dans les succès ou l’échec des opérations de ce pilier de notre industrie touristique.