Menace terroriste, sécurité intérieure et pauvreté

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Aux vues des événements tragiques
de 2015, il est nullement superflu de se
poser les bonnes questions quant aux
risques encourus dans notre pays. Le

Aux vues des événements tragiques
de 2015, il est nullement superflu de se
poser les bonnes questions quant aux
risques encourus dans notre pays. Le
gouvernement libéral de Justin Trudeau s’est prononcé en faveur d’un accueil éclair de réfugiés qui, me semble-t-il, tient plus du coup médiatique sur la scène internationale  que d’une réelle volonté de faire de
l’humanitaire raisonné. Faut-il rappeler que les attentats de Paris du mois de novembre dernier ont prouvé que, parmi les terroristes impliqués, il se trouvait des réfugiés syriens qui avaient reçu l’asile européen et que leur infiltration au sein des migrants mettait en lumière une stratégie d’attaque contre le monde occidental.
Notre Premier Ministre Justin Trudeau doit garantir la sécurité de tous les Canadiens et tout doit être mis en œuvre pour continuer à s’en assurer et la générosité solidaire ne peut s’exercer à ses dépens. Le gouvernement Trudeau a procédé à l’accueil de 10 000 réfugiés au cours des congés des Fêtes avec un rythme de 900 à 1000 entrées par jour.  Je doute fort qu’à ce train toutes les vérifications aient pu être menées à bien: comment s’assurer en si peu de temps qu’aucun passeport ne soit faux lorsqu’on voit qu’un dossier
d’immigration typique prend 18 mois de travail aux équipes d’Immigration et Citoyenneté Canada pour procéder à toutes les vérifications de rigueur? Comment être certain qu’aucun individu dangereux ne soit déjà à pied d’œuvre dans l’organisation d’attentats? Le principe de précaution aurait dû être invoqué et suivi au lieu d’opter pour toute cette hâte.  Si le Canada avait dû gérer une situation de pandémie, ce principe aurait été appliqué
à la lettre, pourquoi pas dans ce cas de
figure?
Le coût estimé de l’accueil des 25 000 réfugiés syriens a été chiffré à plus d’un
milliard de dollars.  Si le gouvernement Trudeau étai si pressé de dépenser cet argent, il aurait pu prendre en charge immédiatement les 2200 vétérans des Forces canadiennes qui vivent dans la rue dehors sans domicile. Il aurait pu prendre contact avec l’Armée du Salut, la Croix Rouge, Centraide et les banques alimentaires afin de leur demander si une contribution fédérale aurait pu leur venir en aide.
Arnaud de la Salle