Le 21 mars, membres de la Fédération de la santé et des services sociaux
(FSSS–CSN) se rendent à des sites de vaccination de masse afin d’interpeller la population et la sensibiliser aux difficultés vécues au quotidien par le personnel du réseau de la santé et des services sociaux.
Le 21 mars, membres de la Fédération de la santé et des services sociaux
(FSSS–CSN) se rendent à des sites de vaccination de masse afin d’interpeller la population et la sensibiliser aux difficultés vécues au quotidien par le personnel du réseau de la santé et des services sociaux.
Il y a un an, le gouvernement Legault instaurait, par arrêté ministériel, des mesures suspendant certaines conditions de travail des salarié-es de la santé et des services sociaux. Il s’est servi de cette mesure de manière abusive pour nier
les droits des travailleuses et des travailleurs, sans aucune négociation
avec les syndicats. De plus, les employeurs profitent de cet arrêté ministériel pour : forcer le personnel à travailler à temps complet, parfois jusqu’à 12 heures par
jour; pour les obliger à faire du temps supplémentaire; pour les déplacer de leur lieu habituel de travail et pour leur refuser leurs congés et leurs vacances.
Le gouvernement a adopté à chaque fois une approche unilatérale ignorant les droits, la santé et la sécurité du personnel lorsqu’il s’agit de moyens à mettre en
place pour protéger le personnel ou leurs conditions de travail.
Il y a près d’un an, également, les conventions collectives du secteur public sont venues à échéance. Plus d’une cinquantaine de rencontres de négociation ont eu lieu en santé et services sociaux depuis le dépôt des propositions syndicales, en octobre 2019. Les négociatrices de la FSSS–CSN constatent que les représentantes patronales n’ont toujours pas le mandat de s’engager dans la recherche de solutions concrètes aux problèmes vécus au quotidien.
Josée McMillan, la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais – CSN, l’a bien dit : « Après tout ce qu’on a vécu dans le réseau au cours de la dernière année, les travailleuses et les travailleurs sont en droit de s’attendre à plus de respect et de reconnaissance de ce gouvernement. On dit aujourd’hui qu’il faut réinjecter de l’espoir dans notre réseau, et une bonne dose de bon sens aux tables de négociation. Il y a urgence d’agir ! »
La Fédération de la santé
et des services sociaux (FSSS-CSN)