Quel est le rapport entre les inscriptions au cégep et le soi-disant déclin du français au Québec?
La réponse selon la CAQ…Plus il y aura d’étudiants inscrits dans les cégeps anglophones, plus le français diminuera.
Selon M. Roberge, la réduction récemment confirmée des inscriptions étudiantes dans les cégeps anglophones est une victoire pour la protection du français.
Je ne sais pas dans quel univers vit M. Roberge, mais pour moi, toute réduction des inscriptions étudiantes dans l’enseignement supérieur au Québec ressemble plus à un échec complet dans la réussite scolaire de nos jeunes qu’à une réussite dont on peut être fier.
En effet, limiter l’accès à l’éducation postsecondaire en anglais n’est pas quelque chose qui se réjouit, à moins que l’on veuille dire que se réjouir de la discrimination systémique est une bonne idée. Arrêtons de nous mentir sur ce que signifie réellement limiter l’accès à l’enseignement supérieur. Ne buvons pas le Kool-Aid.
Plafonner l’accès aux études post-secondaires nuit à tous les membres de la société, point final.
La CAQ a raté la leçon de statistique 101 où l’on nous enseigne la différence entre corrélation et causalité. Moins de citoyens instruits en anglais ne signifie pas plus de citoyens francophones, cela signifie simplement moins de citoyens très instruits. Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que le Québec est déjà en tête du peloton en termes de taux de décrochage scolaire, et nous allons maintenant être en tête du peloton pour les taux d’accès et de réussite dans l’éducation inférieurs.
Myrtis Fossey,
Parti canadien du Québec
Montréal