Le député André Fortin répond à la demande d’aide du Journal au sujet du contentieux linguistique

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Fred Ryan ( Tr ADLS)

Suite aux dernières instructions de l’OQLF, le Journal a réorganisé sa mise en page et ses publicités et la co-éditrice Lily Ryan a demandé le soutien de tous les officiels du Pontiac, y compris du député provincial André Fortin.
M. Fortin a répondu par écrit.

Fred Ryan ( Tr ADLS)

Suite aux dernières instructions de l’OQLF, le Journal a réorganisé sa mise en page et ses publicités et la co-éditrice Lily Ryan a demandé le soutien de tous les officiels du Pontiac, y compris du député provincial André Fortin.
M. Fortin a répondu par écrit.
Madame Ryan avait demandé à
M. Fortin d’utiliser son influence pour obtenir une plus large interprétation de la part du gouvernement libéral du
mot « section » puisque l’OQLF
avait ordonné que les annonces et les
nouvelles soient séparées en sections
distinctes. Cette exigence est difficile, commente Madame Ryan, car elle ajoute un travail et un coût supplémentaire au journal communautaire.
Pour l’OQLF, la suppression
du français est conforme
Madame Ryan a annoncé que la solution la plus simple serait de supprimer le français du Journal pour satisfaire
l’agence gouvernementale. Elle a ajouté que le Journal s’opposerait à cette suggestion car il a vocation de servir toute la communauté dans sa spécificité bilingue.
M. Fortin a répondu qu’il avait été en contact avec le ministre responsable de l’OQLF. Il ajoutait plutôt que de
répondre à la demande du Journal
sur la nouvelle définition des
« sections », son effort avait été « de demander si la nouvelle mise en page était conforme et qu’une réponse soit donnée rapidement ».
« Ce ci n’est pas ce que nous
attendions de notre député », a souligné Madame Ryan. « Nous voulons une intervention du gouvernement libéral en faveur de la minorité anglophone du Pontiac pour que le Pontiac continue de jouir de son journal régional et que le revenu publicitaire puisse le faire vivre ainsi que la vingtaine de personnes qui y travaillent. »
Aux mots de soutien de M. Fortin, Madame Ryan répond que l’on doit passer de la théorie à la pratique et que des décisions vitales peuvent affecter l’avenir de ce journal. « Nous n’avons pas besoin qu’on nous dise que
notre journal n’est pas conforme aux interprétations de l’OQLF et ce n’est pas ce que nous avons demandé à M. Fortin. Ce qu’il nous faut, c’est une évaluation de la décision de l’OQLF. »
Au lieu de cela, il
semble que M. Fortin veut faire retomber la faute
sur les annonceurs et
particulièrement ceux d’Ontario qui préfèrent des annonces en anglais uniquement. Cela revient à dire à nos annonceurs que nous n’allons plus publier leurs annonces.
« C’est une suggestion inconcevable et nous
disons à notre député que nous voyons ici l’abdication à son désir de nous venir en aide ».
Pour sa défense, M. Fortin a écrit que le Gouvernement libéral était le meilleur allié qu’on puisse avoir dans
le Pontiac et que le PQ réduirait encore les attentes de la minorité anglophone. Il a ajouté que son action attendait une réponse du ministère.
Liberté de la presse?
Finalement, le député réfute que ces accusations et menaces (une amende de 20 000$) sur le Journal ait quoi que ce soit à faire avec la « liberté de la presse ». Il écrit : « La
liberté de la presse
est garantie….la liberté d’écrire des reportages et l’indépendance éditoriale, cette situation n’a rien a voir avec la liberté de
pensée ».
La co-éditrice pense que c’est « gênant ». La presse et la liberté
d’expression sont 2 choses différentes et n’importe quelle action du gouvernement qui empêche un journal d’être publié,
que ce soit à cause de règlements excessifs, de taxes, de licences, de droits à acquitter ou tout autre moyen, ceci est une attaque à la liberté de la presse parce, si vous ne pouvez pas publier, où est la liberté?