Le CISSSO intervient dans les stationnements

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Allyson Beauregard

MRC DE PONTIAC ET MUN. DE PONTIAC – Plusieurs employés de l’hôpital communautaire de Shawville ont été surpris de trouver des billets d’avertissement (photo p. 6) sur le pare-brise de leur véhicule à la fin de leur quart de

Allyson Beauregard

MRC DE PONTIAC ET MUN. DE PONTIAC – Plusieurs employés de l’hôpital communautaire de Shawville ont été surpris de trouver des billets d’avertissement (photo p. 6) sur le pare-brise de leur véhicule à la fin de leur quart de
travail récemment. Ces avertissements venaient de la Fondation santé Gatineau, mandatée par le CISSSO.  Des employés qui travaillent dans des CLSC et des CHSLD ont aussi reçu des avertissements qui se lisaient comme suit :
« Visiteur : Prière de considérer cette note comme un avertissement poli. Dans le cas d’infraction future, votre véhicule sera remorqué sans avertissement ».
Depuis le 1er avril 2017, les employés qui utilisent les stationnements des services de santé doivent s’inscrire pour obtenir un laisser-passer de stationnement, en fournissant leur numéro d’employé et leur numéro de plaque d’immatriculation. Les frais de stationnement seront déduits de leur chèque de paie selon leur nombre d’heures de travail. Des négociations sont en cours concernant les frais de stationnement pour les visiteurs à l’hôpital et le stationnement est toujours gratuit pour les patients et les visiteurs des CLSC et des CHSLD.
Cependant, selon Mme Carole Ménard, représentante syndicale de la CSN
et employée de l’hôpital, plusieurs employés, dont elle-même, ont décidé de
boycotter le projet de stationnement payant : « C’est bien certain que je ne vais pas payer… et il y a plusieurs personnes qui n’ont pas demandé de laisser-passer », déclarait-elle, ajoutant qu’elle stationne maintenant dans la rue. Plusieurs employés font de même, tandis que d’autres continuent à utiliser le
stationnement de l’hôpital sans laisser-passer.
Mme Ménard ajoute que ce boycottage ne fait pas partie d’une stratégie syndicale : « Le syndicat ne peut pas dire à ses membres quoi faire, mais je leur ai dit ce que moi je vais faire », déclarait-elle, ajoutant qu’elle ne peut pas savoir comment   les représentants de la Fondation santé Gatineau ont réussi à déterminer quels véhicules appartenaient aux employés ou aux visiteurs.
Au moment d’aller sous presse, le CISSSO n’a pas répondu aux nombreuses demandes d’information du Journal du Pontiac.   (Tr. LT)