Allyson Beauregard
LITCHFIELD – Le Centre de tri du Pontiac, situé dans le parc industriel, a été reconnu coupable, à la mi-octobre de l’an dernier, de quatre infractions à la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) de 2013 à 2015. La compagnie
Allyson Beauregard
LITCHFIELD – Le Centre de tri du Pontiac, situé dans le parc industriel, a été reconnu coupable, à la mi-octobre de l’an dernier, de quatre infractions à la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) de 2013 à 2015. La compagnie
a été condamnée à payer une amende de 37 500$ et à rembourser les frais
juridiques du ministère de l’Environnement (3 247$).
Après une inspection le 17 mai 2013, il a été établi que l’entreprise avait enfreint des conditions de son certificat d’autorisation, délivré en juin 2012 et modifié en mai 2014: le bois et le métal étaient entreposés ailleurs que dans les zones asphaltées spécifiées, les services de tri n’avaient pas été imperméabilisés par l’installation de dalles de béton et les bardeaux d’asphalte étaient entreposés à l’extérieur.
Plus de deux ans plus tard, le 8 septembre 2015, le Centre a de nouveau été inculpé pour n’avoir toujours pas pris les mesures appropriées pour garantir
que les matériaux étaient entreposés, traités et éliminés dans des zones autorisées.
Bien que ces violations soient connues depuis assez longtemps, la situation n’a pas été améliorée sur le site.
« La dernière inspection effectuée par le Ministère le 18 octobre 2018 a révélé que la quantité de matières résiduelles stockées en dehors des zones autorisées (estimée à plus de 650 tonnes) a augmenté et que le site
n’esttoujours pas conforme à la réglementation. Les plates-formes de stockage et les unités de traitement de l’eau n’ont toujours pas été créées », a déclaré
Sophie Gauthier, directrice des Communications du ministère de l’Environnement, tout en précisant que la compagnie avait reçu 10 avis de non-conformité depuis 2013.
Au cours de sa campagne électorale, la préfète Jane Toller avait souligné que le site devait faire l’objet d’une enquête, notamment en ce qui concerne le stockage de l’amiante. Cependant, elle a déclaré qu’étant donné que l’entreprise est une propriété privée, la MRC ne peut pas intervenir. « J’espère que le problème sera résolu le plus rapidement possible. L’entreprise emploie beaucoup de personnes de la région, nous voulons donc qu’elle ait du succès, mais à un moment où nous essayons d’attirer les investisseurs, nous voulons que les choses restent à un certain niveau (de conformité) », a-t-elle déclaré, ajoutant que la situation est entièrement entre les mains du Ministère.
Selon Mme Gauthier, le Ministère procède à d’autres vérifications, mais ne peut
élaborer sur aucune autre intervention afin de protéger « l’efficacité de leurs mesures de contrôle ». « La direction régionale surveille la situation de près. Le Ministère évalue toutes les voies possibles et n’exclut aucun recours
contre l’entreprise pour s’assurer de la conformité des opérations », a-t-elle conclu.
Les représentants du Centre de tri n’ont pas répondu aux demandes de renseignements du Journal.
(Tr. LT)