La province annonce des aires protégées supplémentaires dans le Pontiac

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Deborah Powell


Deborah Powell

MRC PONTIAC – Le gouvernement du Québec a annoncé, le 17 août, un investissement de 40,9 millions de dollars pour assurer une gestion efficace des aires protégées au Québec et son intention de créer de nouvelles réserves de biodiversité et d’accroître la taille de certaines d’entre elles. Notamment, pour le Pontiac, une réserve de biodiversité de 847 km  ca sur les rivières Noire et Coulonge sera créée et de nouvelles zones augmenteront la taille de la réserve de biodiversité du mont O’Brien.
Le statut de réserve de biodiversité projetée (ou prévue), permet, dans la
plupart des cas, des activités récréatives, notamment le camping, la randonnée, la pêche et la chasse, tout en excluant les activités industrielles comme la foresterie
et l’exploitation minière. L’annonce du gouvernement, qui comprenait également la création ou l’augmentation de la taille d’autres réserves de biodiversité projetées dans la région, porte le pourcentage total d’aires protégées à 10,59% de la superficie totale de l’Outaouais; l’objectif provincial est de protéger 17% du territoire.     
La SNAP (Société pour la nature et les parcs du Canada, Vallée de l’Outaouais), dans un communiqué de presse, a félicité   le gouvernement pour son engagement à améliorer le réseau provincial d’aires protégées. « Les bassins versants des rivières Dumoine, Noire et Coulonge comptent parmi les derniers bassins versants sauvages et intacts du sud du Canada. Un réseau interconnecté d’aires protégées centrées autour de ces bassins versants aidera l’économie locale en préservant des zones remarquables susceptibles d’attirer des visiteurs et des investisseurs », a déclaré John McDonnell, directeur de la SNAP de l’Outaouais. La SNAP est un organisme de bienfaisance national qui se consacre uniquement à la protection des terres et des eaux publiques et qui veille à ce que les parcs et autres zones protégées soient gérés de manière à protéger la nature qui s’y trouve.
« Nous sommes ravis que des zones importantes soient officiellement ajoutées à la réserve de biodiversité du mont O’Brien, ce qui en fait une unité plus viable sur
le plan écologique, avec certaines espèces rares, comme l’orchidée de racine de corail. Nous sommes également soulagés de voir enfin la désignation officielle d’une réserve de biodiversité projetée pour les rivières Noire et Coulonge », a commenté Paula Armstrong, biologiste et présidente de l’Association Mont O’Brien.
« Les aires protégées sont esentielles à la protection de la biodiversité face au changement climatique et à la fragmentation du paysage », a-t-elle expliqué, ajoutant que les zones permettent également aux gens de mieux connaître la flore et la faune indigènes.
                             (Tr. LT)