Justin Prest
MRC PONTIAC – Le conseil a récemment approuvé l’embauche de PVRH Recrute-ment pour combler deux postes — un directeur et un technicien — au sein du service d’évaluation foncière, responsable de la détermination de la valeur des propriétés pour les taxes municipales. La société facturera des honoraires équivalant à 22 % du salaire de la première année de chaque poste, une bonification unique de 25 000 $. Elle fournira également une garantie de 6 mois pour chaque poste.
Selon la préfète Jane Toller, la recherche d’un directeur du service d’évaluation foncière marquera la première fois que la MRC fait appel à une agence de recrutement. « Habituelle-ment, nous embauchons et passons des entretiens au sein de la MRC, en utilisant un comité de sélection et de RH composé de 5 maires, le directeur général et le chef des RH, » a expliqué Mme Toller. « Il s’agit d’un poste interne important, et nous voulons aller chercher le meilleur candidat possible. Les personnes locales ayant l’expérience spécifique dont nous avons besoin sont encouragées à postuler. » Ce département peut, parfois, être difficile. « C’est un défi et nous avons eu des difficultés à garder les gens[évaluateurs/inspecteurs]. Le poste peut être difficile, car il nécessite souvent des appels en personne aux domiciles le soir et la fin de semaine », a-t-elle ajouté.
La préfète a exprimé le besoin de stabiliser l’équipe d’évaluation. Par conséquent, la MRC est à la recherche « d’un directeur expérimenté, provenant de préférence d’une autre région du Québec, où il ou elle a déjà occupé un tel poste ». La MRC a l’intention de fixer un objectif quant au nombre d’appels à effectuer chaque semaine et estime qu’il sera essentiel « d’avoir quelqu’un qui motivera [l’équipe]. Nous avons du retard à rattraper à cause de COVID-19. »
« Oui, je l’ai trouvé cher », a délaré Bill McCleary, maire de Shawville. Mais, c’est l’un des plus grands services que la MRC rend aux municipalités, et je ne pense pas que nous avions beaucoup d’options. De nouvelles maisons ont été construites, sans qu’aucune évaluation ne soit faite, de sorte que la municipalité ne perçoit les taxes que sur le lot, non pas sur le bâtiment. C’était une solution de dernière instance, car nous avons besoin de réaliser ces évaluations ».
Les acheteurs veulent une évaluation à jour lorsqu’ils et elles achètent une maison, car la valeur pourrait avoir augmenté considérablement depuis que la dernière a été faite. Légalement, il peut y avoir jusqu’à six ans entre les évaluations, mais la période préférée devrait être plus proche de trois ans.
Mme Toller a dit avoir encouragé les maires et les municipalités à examiner leur budget et « à se retenir un peu, s’ils déterminent qu’une augmentation des taxes est nécessaire. » Avec l’augmentation de la valeur des propriétés, souvent supérieure à l’inflation, la MRC et ses municipalités auront de toute façon des revenus accrus. Interrogé sur la question de ceux et celles et de celles qui pourraient ne pas être en mesure de payer leurs impôts après une évaluation foncière post-COVID-19, la préfète a expliqué que les maires « n’ont pas encore eu l’occasion de s’asseoir et de parler des impôts fonciers. »