André Macron
La première « tempête » de l’année s’est produite et je pense déjà à Noël qui approche à grands pas.
André Macron
La première « tempête » de l’année s’est produite et je pense déjà à Noël qui approche à grands pas.
Alors que les Canadiens sont de plus en plus endettés, ils sont aussi cernés et sollicités de toutes parts. Combien de fois ne me suis-je pas dit que j’allais couper la télé, tellement écœuré que je suis des divers programmes et messages publicitaires puisant à même mon portefeuille quelle qu’en soit la taille. Combien de fois mon téléphone n’a-t-il pas sonné, alors que je jongle entre les casseroles, préparant la popote pour la marmaille affamée ? L’appel est amical… J’ai gagné ceci ou cela, peu importe finalement… Mon système de chauffage peut être amélioré, ma ligne de crédit majorée. Même dans le fin fond des bois, ils ont fini par me retrouver.
Noël est aussi l’époque des actes enclins de générosité et c’est encore des sous par ci par là qu’on demande. Mesurant notre humanité ou condamnant notre égoïsme, si par malheur, pour une raison ou une autre (somme toute très personnelle), nous n’avons pas donné cette année. Parce qu’à l’heure symbolique de la naissance de Jésus, les portes du paradis risquent bel et bien de se fermer pour ceux qui n’auront pas su partager.
Comme si le besoin était plus criant à Noël qu’en d’autres temps, alors qu’il est en fait surtout plus apparent… Comme si l’argent ou le matériel pouvait solutionner tous les problèmes et rendre heureux ceux qui en manquent cruellement. À regarder les taux de dépression en constante augmentation de nos sociétés de surconsommation, le message est clair et nous l’aurons compris : acheter et posséder ne semblent pas tous nous combler ! Parfois, un simple coup de main, un acte de vraie solidarité, une aide gratuite et non publicisée peut être le petit plus qui fait la différence.
J’ai moi-même, étant jeune, connu la précarité, les contrecoups de fins de mois plus difficiles. Ma mère étant seule pour élever six enfants, elle n’a pas pu tout nous donner ni même tout nous acheter. Au-delà du superflu toutefois, ma mère n’a jamais dérogé sur l’essentiel et je n’ai jamais finalement manqué de rien. Aujourd’hui, je suis grand et de ces années plus mesurées, je garde une trace aussi efficace que tenace. Je ne suis pas dépensier !
À travers les choix que je fais, j’espère que mes fils apprendront les mots « générosité », « partage » et « modération ». Ils recevront plus que l’essentiel parce qu’aujourd’hui, j’ai le choix de les gâter. Ils ne déborderont cependant pas de superflu. Quant à ma générosité, il sera sans doute bien difficile de la calculer, à coup de petits gestes d’humanité, à coup de petites donations peut-être par ci par là, elle finira bien par compter… Mais surtout, c’est dans mon capital « bonheur » que l’argent sera investi directement.
Je vous souhaite un joyeux temps des fêtes, ainsi qu’une belle nouvelle année et soyez donc généreux… avec modération !