Faire bonne impression

0
303

Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist


Francois Carrier
Éditorialiste Invité
Guest Editorialist

L’industrie touristique, peu importe la région, a pris beaucoup d’importance au Québec. C’est une façon de séduire, de démontrer notre savoir-faire et une chance de vendre notre coin de pays. Selon la plupart des études sur le sujet, la qualité du service à la clientèle, l’offre d’activités et les outils pour aider les clients
font souvent la différence sur l’appréciation du visiteur durant son séjour.
Le Festival Country de Fort-Coulonge/Mansfield a marqué le lancement de cette saison touristique dans le Pontiac. On pouvait y voir un stationnement rempli de roulottes provenant de partout au Québec, une trentaine d’artistes sur scène, des kiosques, bref de l’action. Les épiceries, restaurants et stations d’essence peuvent voir l’impact d’un tel événement. 
Ce qui a changé cette année, c’est l’implication des municipalités de
Fort-Coulonge et de Mansfield qui ont élaboré un guide touristique mettant en valeur les entreprises, incluant une carte touristique des attraits des deux municipalités. Depuis quelques années, il y a eu plusieurs rencontres pour mettre en place des stratégies pour accueillir les touristes. Maintenant, on voit des gestes concrets. C’est le cas aussi à la Maison culturelle George Bryson, qui prépare actuellement un bureau d’accueil touristique. Étant situé en face du pont Félix-Gabriel Marchand, on peut s’attendre à ce que l’endroit devienne un véritable carrefour, avec d’autres initiatives touristiques à venir.
Ce genre de service est nécessaire et s’adresse directement au public en laissant une empreinte de la région aux touristes. D’autres produits touristiques sont disponibles comme une carte à la municipalité de Shawville pour laquelle un contrôle de la qualité a négligé; la version français est pleine d’erreurs. En prenant une carte remise à des visiteurs, on peut lire : « donnant Shawville une grande ville natale, se sent dans un style moderne ère de logement ». La suite ne s’améliore pas : «  construction attrayante beaucoup et des taxes foncières faibles tous avec une excellente accessibilité aux services publics ». On n’est jamais à l’abri d’erreur et ça arrive à tout le monde, mais dans ce cas, c’est incompréhensible. Il y a aussi eu des lacunes dans le « Guide touristique du Pontiac ». Comme plusieurs lecteurs m’ont fait remarquer la première chose qu’on
peut lire à l’intérieur c’est : « Mot du Présidente ». Ce n’est pas l’image qu’on veut que les touristes retiennent de nous.
Il s’agit certainement du genre d’erreurs qu’il faut éviter dans un produit touristique. Pour faire bonne impression chez un touriste, tout passe par la communication. Les organisations et les membres responsables de ces erreurs devraient prendre position et les moyens pour que, dans l’avenir,  les visiteurs qui viennent dans le Pontiac puissent obtenir des informations compréhensibles et de qualité.