François Carrier
François Carrier
BRYSON & CAMPBELL’S BAY – La Table de développement social du Pontiac et l’Union des producteurs agricoles (UPA) ont tenu des rencontres entre leurs membres et les candidats à la préfecture. L’objectif dans les deux cas était de sensibiliser les candidats à la préfecture à leur milieu et d’accroître leurs connaissances des enjeux dans leur domaine respectif. Dans un cas comme dans l’autre, plusieurs intervenants ont voulu expliquer les difficultés quotidiennes.
Durant la rencontre de la Table de développement social du Pontiac qui a eu lieu le 23 octobre, les aspirants à la préfecture étaient davantage invités à écouter la vingtaine d’intervenants du milieu. De Bouffe Pontiac, aux Maisons des jeunes du Pontiac en passant par l’Entourelle ou encore la Maison de la famille, les acteurs de ce milieu ont fait valoir les difficultés de financement de leur milieu, les défis face à la décroissance du Pontiac ou encore les exigences parfois compliquées de la part des ministères. Parmi les invités, le directeur général des Jardins éducatifs, Martin Riopel a souligné les complications qu’il doit parfois surmonter. « On me demande souvent de faire un budget avec les sommes que je pense recevoir. À chaque année, j’ignore le montant, mais je dois quand même déposer une demande de financement sur de l’argent qu’on ne m’a pas encore confirmé », explique-t-il.
Deux jours plus tard, cette fois à Bryson, c’était autour des agriculteurs d’aller poser des questions aux candidats. Les agriculteurs ont voulu expliquer par leurs questions leur réalité quotidienne. "Satisfaits des réponses, mais on s’attend à des gestes concrets envers nos agriculteurs. Que ce soit l’entretien des fossés ou les autres besoins que nous avons, il faudra des gestes concrets", soutient Philippe Lamontagne, président de l’UPA section Pontiac.
Le message à la fin de ces deux rencontres était similaire. “Que le préfet élu soit à l’écoute de nos besoins au cours des 4 prochaines années”.