C’est le plan B pour la collecte des déchets dans le Pontiac

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Allyson Beauregard


Allyson Beauregard

MRC PONTIAC et PONTIAC – La municipalité de Pontiac et la MRC de Pontiac ont dû recourir à un plan B pour la gestion des déchets après que l’entreprise qui détenait leurs contrats, Tom Orr Cartage (TOC) eut manqué à son mandat en raison de problèmes mécaniques et de main-d’œuvre. D’anciens employés ont déclaré avoir démissionné en raison de l’équipement non sécuritaire et du stress qui en résultait.
Bien que le contrat de TOC ne prenne fin qu’au printemps prochain, le Conseil des maires de la MRC de Pontiac a décidé de lancer un appel d’offres anticipé lors de sa réunion de juin, dans l’espoir de trouver un remplaçant avant le 16 août (voir page 12). Plus tôt cette année, les maires se sont plaints des ordures non ramassées et de bacs qui débordaient dans leurs municipalités, ainsi que des appels non retournés ou évités par TOC. 
« Ils ont eu du mal à gérer le flot des déchets, [ce qui n’a pas aidé]
par tous les débris des inondations », mais ils ont reçu de l’aide d’autres entreprises locales pour garder les ordures en mouvement », a déclaré la Préfète de la MRC de Pontiac, Jane Toller. Elle a dit qu’elle avait rencontré l’entreprise deux fois au cours du dernier mois, mais n’a pas voulu donner plus de détails.
Dans la municipalité de Pontiac, plusieurs résidents ont assisté à la réunion régulière de leur conseil municipal en mai dernier pour se plaindre de l’irrégularité du ramassage des ordures et de l’obligation de placer leurs bacs au
bord des rues, de les rapporter le soir et de les remettre à la rue de
nouveau le lendemain et ce, pendant des jours, voire des semaines, avant que les bacs soient finalement ramassés.
Après un certain « nombre de mois » de problèmes, selon la mairesse Joanne Labadie, les services de Location Martin Lalonde ont été retenus en sous-traitance au début du mois de mai, afin de compléter le contrat de trois ans de TOC, qui a pris fin à la fin mai. Ils ont ensuite obtenu un contrat d’urgence à court terme pour continuer aussi longtemps que nécessaire, ce qui, selon Mme Labadie, a donné le temps à la municipalité de lancer un appel d’offres afin de trouver un entrepreneur
permanent. Mme Labadie a déclaré que la résiliation anticipée du contrat était une décision mutuelle entre la municipalité et TOC.
À l’approche de la fin du contrat de TOC, la municipalité de Pontiac avait envisagé de le prolonger d’un an, mais la performance insatisfaisante de l’entreprise a facilité la décision de la municipalité.
Un ex-employé prend la parole
Brian Williams, un résident de Clarendon, qui a travaillé pour TOC pendant cinq ans, a déclaré que les vieux équipements (un peu plus récent que 2010, a-t-il précisé) font en sorte que les pannes sont pratiquement la norme chez TOC et que des problèmes d’ordre financier empêchent l’entreprise de procéder aux réparations nécessaires.
« Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des employés y travaillaient parce que c’était près de chez eux », a déclaré M. Williams.
Williams a dit que la perte d’une roue du camion qu’il conduisait en 1987 devant l’école primaire McDowell, à Shawville, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour lui. Un autre camion a pris feu et a brûlé le long de la route 148 plus tôt cette année.
« Dans la communauté, les gens m’arrêtaient et me demandaient : « Est-ce que votre entreprise fait faillite? Et, « Quand est-ce que mes ordures seront ramassées ? Les entreprises me demandaient :
« Pouvez-vous leur parler, parce que je n’ai toujours pas été payé ? « C’était embarrassant », a dit M. Williams au Journal. Il a toutefois ajouté qu’il n’était pas au courant des chiffres de l’entreprise.
Les factures impayées au site d’enfouissement de Lachute limitaient encore davantage le mouvement des ordures, a ajouté M. Williams. Lachute est le lieu de dépôt final des déchets non recyclables.
Tom Orr Cartage a refusé de commenter la situation.