Bilan économique du gouvernement conservateur peu concluant

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Alors que les élections fédérales se
précisent avec l’annonce de la date du scrutin, une étude qui vient de paraître montre les lacunes en matière de performance économique du gouvernement Harper. En plus des mauvais résultats de la courbe de la croissance qui stagne depuis les 6 derniers mois et qui conduit de

Alors que les élections fédérales se
précisent avec l’annonce de la date du scrutin, une étude qui vient de paraître montre les lacunes en matière de performance économique du gouvernement Harper. En plus des mauvais résultats de la courbe de la croissance qui stagne depuis les 6 derniers mois et qui conduit de
nombreux économistes à utiliser le mot récession, cette étude menée par un panel syndicaliste dresse un bilan peu reluisant des compétences des Conservateurs aux commandes de l’économie du Canada.
D’après M. Stanford, les mesures d’austérité appliquées par le gouvernement pour réduire le déficit budgétaire ont eu un impact direct sur le ralentissement de l’économie. Cette stratégie politique n’avait pas lieu d’être selon lui et a conduit à des effets néfastes sur la croissance. Sur une durée de 10 ans, les Conservateurs totalisent la pire croissance moyenne du produit intérieur brut (PIB) de tous les gouvernements depuis les années 1930. Notons que sur la base de statistiques
réalisées par Statistiques Canada, l’étude a évalué la performance de 9 gouvernements canadiens en utilisant 16 indicateurs économiques, la performance du gouvernement Harper atteint la dernière ou avant dernière place pour 13 d’entre eux. Ces indicateurs comprennent entre autres la création d’emplois, le niveau d’exportations, l’investissement privé, le revenu
individuel, l’emploi des jeunes, la dette publique.
Avec la mesure de baisse du taux
d’intérêt prise par la Banque du Canada, le gouvernement n’a pas su accompagner la reprise avec une politique économique incitative. Les baisses d’impôts accordées aux familles les plus aisées n’ont pas eu d’impacts favorables sur l’économie et l’obsession de combattre les dérives budgétaires ont freiné la croissance.
Aujourd’hui, le gouvernement se
disculpe en invoquant la conjoncture internationale, les marchés du pétrole,
l’économie chinoise en perte de vitesse mais l’électeur canadien aura le loisir de scruter personnellement sa propre
situation financière avant le vote du
19 octobre prochain.
Arnaud de la Salle