Le 22 février 2016, Madame Kathleen Wynne, première ministre de l’Ontario, a offert des excuses officielles aux Franco-Ontariens pour le traitement injuste que leur ont fait subir ses prédécesseurs à cause du Règlement 17.
Première partie: Côté Ontario
Le 22 février 2016, Madame Kathleen Wynne, première ministre de l’Ontario, a offert des excuses officielles aux Franco-Ontariens pour le traitement injuste que leur ont fait subir ses prédécesseurs à cause du Règlement 17.
Première partie: Côté Ontario
En 1912, le gouvernement de l’Ontario impose le Règlement 17 qui stipule que:
(a) Dès que l’élève entre à l’école, il doit être mis à l’étude et à la pratique de la langue anglaise.
(b) Dès que l’élève a acquis une connaissance suffisante de l’anglais, il doit poursuivre dans cette langue l’étude de l’anglais.
Cette mesure vise à faire de l’anglais la langue d’enseignement dans les écoles
franco-ontariennes. Le Règlement 17 limite l’enseignement du français à 2 heures par jour durant les deux premières années du primaire. Le règlement est jugé
« constitutionnel », donc légal.
Mais le gouvernement ontarien frappe un mur. La résistance franco-ontarienne s’organise, leur combat va durer 17 ans. Mais l’assimilation aura eu ses effets néfastes: de 10% de la population qu’ils étaient, ils ne sont plus maintenant que 4%.
Des écoles clandestines s’ouvrent, dont une à Pembroke. Là, des élèves sont accueillis par Jeanne Lajoie qui enseigne bénévolement, recevant quelques contributions des parents la plupart pauvres et qui sont quand même tenus de payer la taxe scolaire.
Deuxième partie: Côté Québec (dans le prochain Journal du Pontiac)
Lise Séguin
Mansfield