72% de congés de maladie de plus

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La Fédération canadienne des contribuables (FCC) a obtenu de
nouvelles données de Statistique Canada qui montrent que les employés québécois travaillant pour le gouvernement (tous paliers confondus) prennent 72% de congés personnels ou de maladie de plus que leurs homologues travaillant

La Fédération canadienne des contribuables (FCC) a obtenu de
nouvelles données de Statistique Canada qui montrent que les employés québécois travaillant pour le gouvernement (tous paliers confondus) prennent 72% de congés personnels ou de maladie de plus que leurs homologues travaillant
dans le secteur privé. En effet, les fonctionnaires québécois ont pris en moyenne par travailleur 16,5 jours de congés personnels ou de maladie en 2015, soit près de sept jours de plus que les employés du secteur privé (9,6 jours par
travailleur en 2015).
Le congé de maladie ne devrait être utilisé qu’en cas de maladie, comme l’indique son nom. Or, il est évident que certains fonctionnaires abusent et profitent du système en utilisant le prétexte du congé de maladie pour ne pas se présenter au travail à leur convenance, au détriment des contribuables qui paient leurs salaires. Est-ce possible que certains employés du gouvernement attrapent la “grippe du long weekend” les lundis et les vendredis? 
Les données obtenues par la FCC montrent également une augmentation importante du nombre de congés pris par les employés gouvernementaux au cours des 15 dernières années. Ainsi, l’année passée, le fonctionnaire québécois moyen a pris 6 congés de plus qu’il n’en prenait en l’an 2000, soit une différence de 62% en 15 ans. Pendant la même période, la moyenne du secteur privé est passé de 8,4 jours à 9,6, une augmentation de 14%.
S’il est frustrant pour les contribuables de voir leurs taxes et impôts dépensés
en congés de maladie illégitimes, il faut également considérer ces fonctionnaires dédiés qui voient certains de leurs collègues abuser du système et sont forcés de
prendre le relais au bureau pour compenser leurs nombreuses absences. Nous demandons au gouvernement de défendre les contribuables dans ce dossier en examinant des façons de stopper ce fléau.

Carl Vallée, Directeur FCC, Québec
Montréal