Le gouvernement Trudeau a, il y a quelques temps, été de l’avant avec un
contrat de vente d’armes à l’Arabie Saoudite pour plusieurs milliards de dollars et ainsi approuvé et validé la politique de son prédécesseur Stephen Harper à
l’origine de ce contrat signé en 2014. Il
Le gouvernement Trudeau a, il y a quelques temps, été de l’avant avec un
contrat de vente d’armes à l’Arabie Saoudite pour plusieurs milliards de dollars et ainsi approuvé et validé la politique de son prédécesseur Stephen Harper à
l’origine de ce contrat signé en 2014. Il
s’agit d’une somme rondelette de
15 milliards de dollars sur 14 ans remportée par une entreprise ontarienne de London du nom de General Dynamic Land System qui devra construire des blindés légers.
Il semble que le principe démocratique de défense des droits humains ne pèse pas lourd dans la balance quand des milliards sont à la clé. Le discours de changement qui a fait élire Trudeau s’estompe peu à peu face à des dossiers épineux où le courage politique se devrait de frapper du poing sur la table pour obtenir des engagements de la part des pays qui foulent les droits humains.
Il est notoire qu’il se produit continuellement, en Arabie Saoudite, des
violations évidentes des droits humains. Ces violations surviennent à de nombreux égards envers les droits prescrits par le droit international pour ce qui a trait notamment à la torture, aux mauvais traitements, à l’égalité des femmes, aux exécutions sommaires, au droit à un procès équitable et à la détention arbitraire, à la liberté religieuse, à la liberté d’expression, aux droits des défendeurs des droits humains, à la liberté de la presse, pour n’en citer que quelques exemples.
Le Canada préfère fermer les yeux et empocher le gros chèque plutôt que de défendre les convictions qui en ont fait un pays libre et démocratique. Même le
scandale de Raif Badawi n’a que peu
d’impact et sa décapitation future semble bien inévitable. En Amérique du Nord le dieu dollar est tout puissant et ceux qui pensaient avoir élu un gouvernement libéral qui prendrait une route différente en sont pour leur frais et ne peuvent que se bercer de désillusion.
Arnaud de la Salle