Un message pour mes frères !

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Fred Ryan
Éditorialiste Invitée
Guest Editorialist

Parmi toutes les questions sociales qui sont en ébullition aujourd’hui, y compris la pandémie, la violence contre les femmes est l’une des pires — cela inclut ici notre propre coin du monde, le Pontiac.


Fred Ryan
Éditorialiste Invitée
Guest Editorialist

Parmi toutes les questions sociales qui sont en ébullition aujourd’hui, y compris la pandémie, la violence contre les femmes est l’une des pires — cela inclut ici notre propre coin du monde, le Pontiac.
La violence est avilissante, tant pour les hommes qui la commettent que pour les femmes qui en sont victimes. Ce sont des êtres humains que nous, les hommes, insultons, et cela nous insulte tous ; il est certainement horrible d’infliger cela à nos partenaires, nos mères et nos sœurs, nos tantes, nos grands-mères, nos collègues de travail et nos voisines… à quoi pensons-nous, les gars !
Chaque exemple de comportement dégradant à l’égard des femmes apporte des solutions, mais, en réalité, ce problème existe depuis bien trop longtemps. Je soupçonne que la clé se trouve au cœur culturel du problème : l’attachement ou la fascination des hommes pour la violence. La violence sous toutes ses formes.   Des camions qui explosent, des immeubles qui s’effondrent, des agressions à la Rambo, des accidents de voiture gigantesques – jusqu’aux blagues pas drôles et aux insultes murmurées.
Nous pouvons mettre un frein à notre intoxication à la violence, directement à ses origines : les films de notre culture, la télévision, YouTube, Netflix, et même les dessins animés.  Regardez toute la violence qui fait partie du quotidien de notre culture.  L’industrie culturelle peut s’autosurveiller, si nous insistons. 
Si je veux regarder une production, elle devrait commencer par l’avertissement suivant : « Ce programme ou film encourage a violence et l’agression… ».  Les avertissements peuvent être plus précis.
Aucun financement ou soutien public, y compris les festivals ou les prix en ligne.  C’est du matériel de paria. Et peu importe ce qui peut nous pousser à une réponse violente, nous devons être plus grands, plus matures, de vrais hommes.
La violence envers les femmes est un problème pour tous les hommes, même ceux d’entre nous qui évitons les blagues et les commentaires sexistes.  Les hommes délinquants sont nos frères, et cela crée une responsabilité pour tous
les hommes. La façon dont nous élevons nos fils en est un exemple.  Il faudrait intervenir contre les dessins animés violents ou les remarques sarcastiques sur les filles et les femmes.
Le point positif ici est simplement que toutes les femmes sont nos sœurs. Ce sont elles qui nous ont donné la vie et qui nous soutiennent jusqu’à notre tombe. Les femmes sont notre accès aux choses les plus fines de la vie ; elles sont notre accès aux grands principes féminins qui régissent toute vie dans le cosmos : la création, l’éducation, les soins … l’amour.  Et pourtant, nous, les hommes, ne voyons pas à quel point la violence sexiste est dégradante pour nous-mêmes et pour
toutes les femmes qui nous entourent ?  Réveillez-vous, mes frères !
C’est une insulte à tous les Canadiens qu’une femme soit tuée tous les deux jours et demi au Canada – simplement parce qu’elle est une femme.  Aucun homme ne pourra garder la tête haute tant que cela continuera.