Je rencontre des gens au centre commercial, au CLSC, à différentes réunions et à bien d’autres endroits. Et ils me disent que quelqu’un fait des ravages dans nos forêts.
Je rencontre des gens au centre commercial, au CLSC, à différentes réunions et à bien d’autres endroits. Et ils me disent que quelqu’un fait des ravages dans nos forêts.
Quelqu’un coupe du bois, beaucoup et beaucoup de bois; ils choisissent le meilleur et laissent le reste sur les chemins de débusquage, empilé loin des regards. Personne d’autre ne peut prendre ce bois. Il est interdit de le toucher. Il est laissé là pour pourrir. Ces arbres ont mis 50 à 100 ans à pousser!
Pourquoi couper du bois que vous ne voulez pas? Juste pour s’assurer que personne ne l’obtient? Ces petits arbres, si on les laisse debout, deviendront de grands arbres à couper, un jour, à des fins utiles. Peut-être même pour un moulin dans le Pontiac.
J’ai toutes les raisons de croire que les gens qui me parlent de ce souhait pourraient faire quelque chose à ce sujet. Je peux obtenir des photos pour prouver que ce que je dis est vrai. Nous en parlons en espérant que quelqu’un écoutera. Ils semblent entendre ce que nous disons, mais rien n’est fait.
C’est une honte de massacrer une forêt. Ce sont nos forêts et personne n’a le droit de les détruire. Les gens qui ont fait ces gâchis ne devraient plus être autorisés dans la forêt.
Je suis autochtone, comme beaucoup d’entre vous dans le Pontiac. Lors de la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, une résolution a été adoptée le 13 septembre 2007. Elle stipulait: « Les peuples autochtones ont droit à la préservation et à la protection de leur environnement et à la capacité de production de leur terres ou territoires et ressources ».
Même si nous sommes dans le Pontiac, les mêmes règles devraient s’appliquer ici aussi. Pourquoi personne ne semble s’en soucier?
Qui est prêt à écouter? (Tr. LT)
Rose-Marie Paquette
Algonquins Hors- Réserve
Fort-Coulonge