Avec de la volonté, du courage et de longues heures de travail, Yannick La salle, un jeune de Bryson, qui a étudié dans le Pontiac, fait son chemin parmi les meilleurs. (André Macron)
Avec de la volonté, du courage et de longues heures de travail, Yannick La salle, un jeune de Bryson, qui a étudié dans le Pontiac, fait son chemin parmi les meilleurs. (André Macron)
André Macron
CALIFORNIE, le 13 mai 2014 – C’est de Californie que Yannick La salle, ancien élève du Centre de formation professionnelle du Pontiac, nous envoyait quelques nouvelles. J’aurais bien voulu y être pour réaliser cet article, comme tout bon épicurien… à Los Gatos, au Mansera, l’un des meilleurs restaurants au monde.
Le chef, David Kinch, y sert une cuisine sophistiquée, aux influences européennes et asiatiques mêlées. Yannick La salle, un ancien élève du CFP que je connais bien, y travaille présentement. Pour rentrer dans le cercle fermé des cents meilleurs restaurants au monde, il faut avoir suivi une bonne formation, accumuler un certain nombre d’années d’expérience et travailler d’arrache-pied, sans compter ses heures.
Yannick vient de Bryson. Il a suivi un DEP au CFP de Pontiac en 2006. Il a travaillé en tant que stagiaire d’abord à l’Orée du Bois où très vite, il a grimpé les échelons jusqu’à devenir sous-chef. Il a poursuivi par la suite aux Fougères où là aussi il a exercé en tant que sous-chef et chef. Il est doté d’une volonté à toutes épreuves. Capable de sacrifices et d’efforts, le jeune Yannick se trace un chemin dans le monde de la restauration.
Au Mansera, les heures sont longues, de 13 à 14 heures par jour de travail acharné. La cuisine est sophistiquée alors que l’on vous présente un menu de 13 à 14 services. Une assiette du designer Bernardaud vaut 150 $. Les produits, dont certains en provenance d’un potager cultivé sur place, sont d’une qualité exceptionnelle. La brigade en cuisine, composée d’une douzaine de personnes, sans compter les serveurs et serveuses, peut servir en moyenne une petite soixantaine de convives.
Yannick se considère extrêmement chanceux de pouvoir bénéficier d’une telle expérience. Alors qu’il apprend énormément là-bas, il entend bien revenir dans la région où, du haut de ses 24 ans, un avenir prometteur l’attend certainement.