Prévision des inondations : Au cœur des outils et des tactiques d’OPG
Cathy Fox
Publié le 26 février 2025.
VALLÉE DE L’OUTAOUAIS – Ontario Power Generation (OPG) a fait une présentation publique sur Zoom sur le bassin versant de la rivière des Outaouais, révélant les outils qu’elle utilise pour surveiller et gérer les niveaux d’inondation. Le bassin versant, partagé par le Québec et l’Ontario, est deux fois plus grand que le Nouveau-Brunswick. Six centrales hydroélectriques sur la rivière des Outaouais sont gérées par un centre de contrôle à Cornwall, en Ontario.
Le centre de contrôle fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à l’aide des données en temps réel des stations. Environ 300 employés supervisent les opérations, dont six à huit employés sur la route pour répondre aux urgences. Chaque station emploie de 20 à 30 employés à temps plein formés pour répondre aux alertes. Une variété d’outils de mesure assure la transmission continue des données au centre de Cornwall.
À l’aide de graphiques illustrés, OPG a expliqué la capacité limitée de prévenir les inondations lorsque des volumes d’eau élevés se produisent en raison des précipitations et de la température. De grands réservoirs capables de stocker des volumes d’eau importants sont situés en amont, tandis que de nombreuses sources d’eau alimentent la rivière plus en aval. Il n’y a pas d’emplacement approprié pour un réservoir en aval de la rivière. Les rétrécissements naturels et les zones moins profondes contribuent également aux refoulements d’eau et à l’accélération des inondations.
Bien qu’OPG puisse atténuer les effets des inondations pendant les crues printanières typiques, elle ne peut fournir qu’une courte fenêtre d’avertissement pour les niveaux d’eau élevés, généralement environ 12 heures. Cependant, ils peuvent prédire les événements extrêmes à l’aide de données historiques pour aider les communautés à être plus proactives. Des données récentes montrent que les six dernières années de conditions humides ont suivi une période sèche de 20 ans. OPG prévoit l’un ou l’autre extrême en raison d’une tendance similaire observée des années 1920 aux années 1930. Malgré cela, la probabilité d’inondations graves est estimée à seulement un pour cent, soit une sur 100.
Au cours de la présentation, un participant s’est dit déçu qu’aucune solution n’ait été proposée pour faire face aux dommages causés par les inondations antérieures. OPG a suggéré d’utiliser les cartes des inondations et les données disponibles sur le site Web du Conseil de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (ORRPB) pour évaluer les risques locaux. Ils ont également recommandé de suivre les directives de construction dans les zones inondables et de restaurer les milieux humides comme tampons naturels pour absorber l’excès d’eau.
Au Québec, le ministère de l’Environnement veille à la protection des cours d’eau, tandis que la Sécurité civile et le Centre des opérations gouvernementales accompagnent les citoyens.
OPG a fait référence à un diaporama connexe, Aperçu de la gestion de la rivière des Outaouais, disponible sur YouTube à partir de mars 2022. Pour obtenir des mises à jour pendant les crues, visitez OPG.ca ou l’ORRPB à www.ottawariver.ca.