Sommet des Amériques sur le climat – Le gouvernement fédéral absent

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Les premiers ministres du Québec,
de l’Ontario et le gouverneur de la Californie sont montés au créneau pour dénoncer l’inactivité des gouvernements. Comme nous le savons tous, les

Les premiers ministres du Québec,
de l’Ontario et le gouverneur de la Californie sont montés au créneau pour dénoncer l’inactivité des gouvernements. Comme nous le savons tous, les
émissions de gaz à effet de serre mettent en péril l’équilibre climatique de notre environnement et projettent des scénarios catastrophes qui impacteront les habitants de la planète au cours des décennies à venir. Les changements
climatiques profonds qui prendront place seront irréversibles et auront des conséquences graves sur la vie des générations futures.
A Toronto, en juillet dernier, une première réunion des exécutifs s’est tenue en Amérique du Nord afin de démontrer que certains politiques ne mettent plus en doute le mythe du changement climatique et en appellent aux autres décideurs afin de trouver les mesures urgentes qu’il faudrait commencer à appliquer pour enrayer la spirale dévastatrice qui risque de se mettre en marche.
M. Philippe Couillard a dit que le Québec avait signé un protocole
d’entente pour se joindre à la Californie et l’Ontario dans un plan qui engage les parties « envers des cibles très ambitieuses avec un seul objectif:
maintenir le réchauffement à deux degrés Celsius ou moins d’ici 2050 ». Pour Mme KathleenWynne, la Première ministre de l’Ontario, elle a dit souhaiter que le gouvernement fédéral « entende le message » que les provinces ne
peuvent pas régler seules le problème. Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, lui a fait écho, disant que le
premier ministre Stephen Harper se devait de «monter à bord».
Pourtant, la ministre du gouvernement d’Environnement Canada n’a même pas fait le déplacement pour au moins exprimer son soutien à la cause et représenter la voix du Canada à ce
sommet. Elle jugea que la fête du Nunavut, la circonscription qu’elle représente était plus importante et nécessitait bien plus sa présence. Le Canada n’a toujours pas pris le train de la défense de l’environnement et cela ne semble pas être une considération des conservateurs.
Arnaud de la Salle