Réponse à Lise Séguin

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Lise Séguin ainsi que Jean-Claude Carisse critiquent le diocèse de Pembroke pour avoir « assimilé les franco-ontariens » les forçant à apprendre l’anglais à leur entrée à l’école et à poursuivre leurs études dans cette langue. Ils oublient de mentionner que le français fut enseigné dans tout

Lise Séguin ainsi que Jean-Claude Carisse critiquent le diocèse de Pembroke pour avoir « assimilé les franco-ontariens » les forçant à apprendre l’anglais à leur entrée à l’école et à poursuivre leurs études dans cette langue. Ils oublient de mentionner que le français fut enseigné dans toutes les classes et que, pour être diplômés les élèves devaient réussir leur cours de français, sinon ils ne “graduaient” pas. C’était obligatoire.  N’oublions pas que la majorité des habitants étaient de langue anglaise.
Bon, n’est-ce-pas que le Québec agit de la même façon? Les Anglais qui désirent suivre leurs cours dans leur langue maternelle ont des « bâtons dans les roues » à tout bout de champ. S’ils sont diplômés sans un français impeccable, qu’ils oublient de se trouver un emploi profitable au Québec.  
Dans certaines régions du Québec, les Anglais sont majoritaires, mais s’ils essaient de communiquer avec les autorités, bonne chance s’ils ne parlent pas français. C’est rendu qu’au Québec, l’anglais n’est pas considéré comme une des langues officielles du Canada, mais seulement un problème pour les séparatistes. Si une infirmière ne parle que le français dans un milieu québecois anglais, c’est accepté comme une chose normale. Si une infirmière peut se débrouiller en français, mais que sa langue maternelle est l’anglais, ça ce n’est pas acceptable, même dans un milieu anglophone.   J’ai grandi à Wrightville (section de Hull dans le temps) et ayant fréquenté l’école française, nos amis étaient tout de même majoritairement anglais.   Les Français acceptaient les Anglais, ainsi que les Anglais acceptaient les Français sans en faire de cas. Tous étaient égaux,  point final.    
Depuis l’arrivée des séparatistes, la guerre aux Anglais a débuté et continue encore. En passant, le français d’aujourd’hui, les  »weekends » les  »managers », les  »sweaters » etc., etc., est couramment utilisé par presque tous les Français, à la télé, la radio….  Vous avez anglicisé le français et blâmez les Anglais. C’est très brillant.   Nous, Anglais et Français, étions tous amis déjà, mais, avec votre arrivée, tout a changé, pour le pire. Il faut changer votre attitude.
Kathie Côté
Quyon