Le gouvernement du Québec prône l’idée de réparer à nouveau le toit du grand stade « O » à Montréal. Le coût présumé peut atteindre un milliard de dollars. De l’argent est promis aux équipes de hockey américaines pour jouer quelques matchs à Québec. Les députés de QC ont pris une augmentation de salaire de 30%. Les subventions pour les usines de batteries coûtent des milliards. Pourtant, il n’y a pas d’argent à investir dans le système d’éducation publique du Québec.
Le contrat négocié par ceux qui instruisent, soignent et guident les jeunes du Québec sera bloqué pendant cinq ans. On diaux enseignants : « Désolé, vous avez des problèmes en milieu de travail ; nous avons d’autres priorités. Endurez vos difficultés ».
Le gouvernement du Québec met l’accent sur la « protection de la langue française » en nuisant aux institutions anglophones. Il s’agit de « mélanger les chaises sur le Titanic » en ce qui concerne la réforme des soins de santé. Maintenant sur un ton patriarcal, il dit aux enseignants québécois qu’il n’a ni les moyens ni le mandat d’investir dans un système d’éducation publique amélioré.
M. Legault suit les traces de ses prédécesseurs. Il a ignoré ce que les éducateurs et les professionnels de la santé lui disent à ses risques et périls électoraux.
(Trans.)
Carl Hager
Gatineau (Québec)