Je fais partie des propriétaires de chalets le long du Cycloparc PPJ qui s’opposent farouchement à la proposition de convertir une partie du sentier pour permettre
Je fais partie des propriétaires de chalets le long du Cycloparc PPJ qui s’opposent farouchement à la proposition de convertir une partie du sentier pour permettre
l’utilisation de VTT. Cette proposition a été rejetée il y a deux ans, alors pourquoi l’a-t-on présentée à nouveau? Il y a déjà des centaines de kilomètres de sentiers de VTT dans la région.
Je ne suis peut-être pas une « locale », mais je devrais avoir mon mot à dire dans une décision qui affectera radicalement la jouissance de notre terre – une propriété qui est dans ma famille depuis des générations. Je paie des milliers de dollars en taxes foncières et scolaires. Mes visiteurs et moi soutenons également les commerçants de Fort-Coulonge et de la région.
La PPJ est utilisée quotidiennement par les marcheurs, les cyclistes, les enfants, les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite. Le paysage le long de l’itinéraire est magnifique et il devrait être promu plus efficacement en tant qu’attraction touristique majeure et en tant qu’option idéale pour faire de l’exercice sain.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que les jeunes enfants du camp près de mon chalet font souvent des allers-retours en vélo et en petits véhicules à batterie le long du sentier. Quelqu’un a-t-il pris en compte les questions de responsabilité si un enfant est blessé ou tué par un VTT à la suite de cette décision?
Il n’y a aucune raison convaincante de perturber la jouissance paisible de nos
propriétés et de mettre en danger notre sécurité avec des VTT sur ce sentier. Nous chérissons la paix et le calme de la rivière et ne voulons pas du bruit et de la poussière des VTT tout près de nous. Il y a beaucoup de conducteurs de VTT sérieux et compétents, mais il y a aussi des conducteurs immatures et des conducteurs aux facultés affaiblies.
Détruire l’intégrité du PPJ est fondamentalement inacceptable et aliène sérieusement un segment de la population qui aime la région et soutient avec bonheur ses entreprises année après année.
Enfin, la chose la plus inadmissible dans cette proposition, c’est qu’elle est soulevée alors que beaucoup d’entre nous sont encore sous le choc de l’inondation du printemps et s’inquiètent des répercussions que les
nouvelles cartes des zones inondables auront sur nos propriétés. Nul besoin d’ajouter à nos inquiétudes avec cette proposition. Le moment est plus que mal choisi.
J’exhorte Mme Toller et les autres élus municipaux à rejeter cette proposition, de façon permanente cette fois-ci.
E. Bonnah
MANSFIELD/OTTAWA