L’immobilisme des conservateurs

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Le 30 avril, cela était déjà 1 an que les conservateurs ont  rejeté mon projet de loi sur la protection du parc de la Gatineau. Un projet de loi qui aurait garanti la préservation de notre parc pour les générations à venir et qui avait l’appui de milliers de citoyens, experts et groupes environnementaux à travers le pays.

Le 30 avril, cela était déjà 1 an que les conservateurs ont  rejeté mon projet de loi sur la protection du parc de la Gatineau. Un projet de loi qui aurait garanti la préservation de notre parc pour les générations à venir et qui avait l’appui de milliers de citoyens, experts et groupes environnementaux à travers le pays. Même si les acteurs de tous les milieux s’entendent pour dire que les protections légales du parc doivent
être améliorées, les conservateurs eux,
continuent de privilégié l’immobilisme.
L’immobilisme semble, après tout,
être leur modus operandi dans tous les dossiers environnementaux.  Encore le mois dernière, les premiers ministres des provinces et des territoires réunis pour le Sommet de Québec sur les changements
climatiques ont critiqué le manque de leadership d’Ottawa face à cet enjeu de premier plan. C’est déplorable de voir que les provinces sont réduites à demander la
collaboration de leur gouvernement fédéral par voie de média interposé.
Au cours des dernières années, j’ai appuyé les initiatives de mes collègues du NPD pour resserrer les règles d’évaluations environnementales, protéger nos côtes et nos écosystèmes marins ou encore
promouvoir le développement des
technologies vertes.  Un moment fort de la dernière session parlementaire a certainement été le nouveau dépôt, par mon
collègue Matthew Kellway (Beaches–East York), du projet de loi de Jack Layton sur la responsabilité en matière de changements climatiques qui obligerait le gouvernement à se fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Comme nous l’ont si bien rappelé les
25 000 participants à la marche Actionclimat à Québec le 11 avril dernier, l’engagement citoyen se vit bien au-delà des parlements. Il se vit dans la rue, nos foyers et nos milieux de travail. En ce Jour de la Terre, célébrons-le et engageons-nous à redoubler d’effort pour bâtir un Canada plus prospère et plus vert.
Nycole Turmel
Députée de Hull-Aylmer