Lors d’une conférence de presse en juin dernier à la MRC, le préfet Raymond Durocher, voyant une salle presque vide avait exprimé sa frustration : «On s’intéresse au Pontiac seulement lorsque les événements sont négatifs… sauf nos médias locaux qui sont toujours là ».
Lors d’une conférence de presse en juin dernier à la MRC, le préfet Raymond Durocher, voyant une salle presque vide avait exprimé sa frustration : «On s’intéresse au Pontiac seulement lorsque les événements sont négatifs… sauf nos médias locaux qui sont toujours là ». J’ai compris sa déclaration, mais je ne partage pas son opinion. Les médias font face à des restrictions budgétaires et parfois à un manque de personnel. Il faut se démarquer pour attirer l’attention et c’est vrai ça peut être long.
Depuis mon arrivée dans le Pontiac, des élus sont venus commenter
l’actualité. J’ai reçu des félicitations, parfois j’ai souri voyant que le travail n’avait pas été bien reçu. J’ai senti des élus qui semblaient se méfier et c’est tout à fait normal. La plupart de nos 124 élus municipaux n’ont aucune formation en la matière.
Lors de la rencontre des maires du mois d’août à la MRC Pontiac, il a été
beaucoup question du comité VTT et des enjeux du cycloparc PPJ. C’est clair, la discussion à tout a fait sa place dans un cadre transparent. Notre job c’est de rapporter ce qui se passe. Le 28 juillet, j’ai demandé au préfet de la MRC d’envoyer un journaliste à titre d’observateur à la rencontre du comité VTT. Il m’est revenu en me disant que ce n’était pas ouvert.
Lors de la rencontre publique de la MRC, un maire a déclaré, (voici
une traduction condensée de l’enregistrement) : « Je n’ai jamais entendu avant aujourd’hui que les médias s’intéressaient à cette rencontre. Vous devez
nous laisser une chance ».
Je ne vise personne, la responsabilité est commune. On ne nous a pas donné l’accès à l’information, soit de faire notre job. Après, assumez vos erreurs, pas en faire d’autres. Si j’avais voulu laisser des chances, j’aurais choisi un autre emploi. Je laisse seulement des chances à mon fils de 6 ans, parce qu’il a 6 ans et n’a pas été élu. Lorsqu’on est élu, l’erreur même si on en fait tous n’a pas sa place.
Messieurs, vous avez tous mal paru à la plus récente assemblée des maires. La division est palpable, les discours contradictoires, malgré un effort à vouloir dissimuler les divergences. J’adore regarder un match de hockey, mais il n’y a pas autant de rebondissement.
On sert à quoi? À rapporter l’information et les actions posées. Le plus beau compliment que j’ai reçu, c’est lorsqu’une employé de la MRC a entendu parler d’un artiste du Pontiac à la radio et qu’elle a pris contact avec la famille du peintre. Maintenant une œuvre de l’artiste est accrochée dans les bureaux de notre MRC.
Si on cherche à faire passer une idée, encore faut-il expliquer ce qu’on fait et pas se plaindre si d’autres émettre des idées divergentes. La fonction d’un média ce n’est pas de laisser des chances. Espérons que les élus s’assurent d’arriver à un meilleur consensus, même si le spectacle pourrait devenir moins divertissant.
Francois Carrier