À l’émission « Les coulisses du pouvoir » du dimanche 13 avril dernier, les chroniqueurs soulignaient que les journalistes étaient « toujours » confrontés « aux mêmes programmes de partis » et défendaient, un court instant, le rôle des médias dans cette campagne élect
À l’émission « Les coulisses du pouvoir » du dimanche 13 avril dernier, les chroniqueurs soulignaient que les journalistes étaient « toujours » confrontés « aux mêmes programmes de partis » et défendaient, un court instant, le rôle des médias dans cette campagne électorale qui s’achève.
Je ne soulèverais qu’un point : je déplore, par exemple, que « Les coulisses du pouvoir » n’aient jamais invité, ne serait-ce qu’une fois, les 15 autres partis, ceci sous forme de panel, par exemple, pour confronter les principaux partis ou pour expliquer leurs programmes. Cela aurait pu être intéressant, voire enrichissant, d’opposer 19 visions de la réforme de l’éducation ou de la santé.
Toutefois, les grands médias se sont contentés des quatre principaux partis, muselant, en très grande part, les autres. Non, les grands médias ne peuvent pas échapper à la culpabilité. Ils ont un pouvoir majeur sur l’information publique et, en ne s’intéressant pas aux partis qui n’ont pas de représentants à l’Assemblée nationale, ils les condamnent à rester dans l’ombre.
Guy Boivin,
Chef d’Équipe autonomiste
