Parmi la centaine d’engagements électoraux de la CAQ, on en trouve six
concernant l’environnement : six beaux vœux pieux qui devraient se concrétiser durant les 4 prochaines années si le nouveau gouvernement est sérieux.
Parmi la centaine d’engagements électoraux de la CAQ, on en trouve six
concernant l’environnement : six beaux vœux pieux qui devraient se concrétiser durant les 4 prochaines années si le nouveau gouvernement est sérieux.
Mais rien de bien spécifique sur la gestion des déchets nucléaires qui stagnent à Gentilly. Ceux-ci risquent d’être transmis aux générations futures si on ne s’en
occupe pas nous même – MAINTENANT.
Le gouvernement péquiste, qui a eu le courage de fermer Gentilly-2, n’a pas eu le temps de finir le travail en 2013. Et, par la suite, le gouvernement libéral et
Hydro-Québec ont mis à l’écart le dossier en reportant la phase 3 du démantèlement à 2060, se pliant honteusement aux directives attentistes du puissant lobby nucléaire et du gouvernement fédéral qui n’a aucune politique détaillée pour guider ce funeste dossier radioactif, spécifiquement sur la
gestion des déchets nucléaires autres que les déchets de combustible usé.
Le nouveau gouvernement caquiste et Hydro-Québec voudront-ils ou pourront-ils prendre l’initiative de se lancer immédiatement dans le démantèlement complet
des deux réacteurs CANDU qui défigurent depuis trop longtemps le rive sud du
St-Laurent à Gentilly? Ils pourront ainsi « préserver la santé, la sûreté et la sécurité des personnes et protéger l’environnement » afin de contrer les effets pervers de
l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Nos petits-enfants et arrière-petits-enfants nous rendront grâce de leur avoir légué un espace vert, tel qu’il est prévu dans les plans initiaux du gouvernement canadien et de leur complice de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) !
Gardons l’œil ouvert sur ce dossier radioactif et talonnons le nouveau
gouvernement caquiste pour qu’il passe à l’action MAINTENANT, SÉRIEUSEMENT et en toute SOLIDARITÉ pour les générations futures.
Par exemple, il pourrait prendre rapidement l’initiative d’instaurer une instance supérieure à la CCSN, en imitant les français qui ont constitué, en 2006, une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires et à l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire. : « Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire » (HCTISN), afin de redonner confiance au public.
Car, il faut se rappeler que, nonobstant les objectifs obsolètes des politiques
gouvernementales fédérales sur le redéveloppement du nucléaire canadien et les visées lucratives du puissant lobby nucléaire, – la seule solution socialement
acceptable, c’est d’arrêter de produire ces déchets radioactifs mortifères en fermant définitivement – à terme – toutes les centrales nucléaires canadiennes, comme le Québec en a montré l’exemple en 2012.- a seule alternative socialement
acceptable à cette problématique dramatique est d’investir massivement dans les énergies propres et renouvelables comme l’éolien, le solaire, la géothermie et l’économie d’énergie.
Philippe Giroul
TROIS-RIVIERES