J’ai grandement apprécié l’éditorial, dans votre édition du 13 juillet dernier, sous la plume de François Carrier. Une réflexion d’une triste réalité… Les défis sont nombreux et, au fil du temps, plusieurs acceptent aveuglément de ne pas participer à un réel changement.
J’ai grandement apprécié l’éditorial, dans votre édition du 13 juillet dernier, sous la plume de François Carrier. Une réflexion d’une triste réalité… Les défis sont nombreux et, au fil du temps, plusieurs acceptent aveuglément de ne pas participer à un réel changement. Oui, nous avons TOUS des préoccupations journalières et, certainement, les élus ont un grand rôle à jouer.
D’ailleurs, pour pouvoir répondre et représenter adéquatement les citoyens, les élus ont à gérer un nombre toujours grandissant de responsabilités dans un
environnement en perpétuel changement. Il est toujours plus facile de s’incliner ou de passer son temps à expliquer pourquoi nous sommes confrontés à autant de défis. Ne serions-nous pas mieux d’unifier nos efforts et notre énergie pour envisager les difficultés ensemble et trouver des pistes de solutions qui seraient bénéfiques pour répondre à l’ensemble de nos besoins? Oui, j’ai bien dit « ensemble », ceci implique assurément la population.
Pourrions-nous choisir de prendre ensemble des risques calculés? Pourrions-nous accepter nos responsabilités avec comme ultime but de vraiment approfondir ensemble notre coopération, tout en arrêtant de vivre dans l’incertitude?
Localement et régionalement, un ensemble d’études ont été réalisées avec des constats peu flatteurs. Toutefois, des pistes de solutions réalistes ont aussi été apportées. Quand on parle de regroupement municipal, d’intégration de nombreux services municipaux ou même de réorganisation, on s’essouffle à regarder seulement les options qui nous imposent un changement à notre façon de faire. Maintenant, il est temps d’agir avec une vision collective, pas une contre l’autre, mais plutôt en associant nos efforts et en construisant ensemble la vision de demain, jamais trop tard pour intervenir. Une mobilisation doit s’organiser,
mais comment? Peut-être est-il temps d’envisager la formation d’un comité majoritairement composé de citoyens qui ont leur région à cœur? Ceux-ci pourraient élaborer des consultations publiques pour véritablement outiller les élus dans leurs choix et décisions.
Aujourd’hui, je ne peux que respectueusement vous encourager à « un effort collectif ». Agir de manière contraire ne contribue qu’à dévitaliser nos communautés, favoriser l’exode de nos jeunes, consentir à la perte de nos industries et commerces… et j’en passe.
Malgré les commentaires souvent disgracieux, je persiste à croire en d’autres avenues. Certes, les défis sont nombreux, mais personnellement, je préfère faire partie de la solution et regarder l’adversité dans
les yeux pour contribuer à notre avancement. Il est maintenant temps de
passer à l’action, de faire des choix constructifs, quoique parfois déchirants, mais qui sont nécessaires pour se réinventer et se tailler une place dans un monde en
constante évolution. En une phrase : développons ensemble notre plein
potentiel.
Raymond Durocher maire du village de
Fort-Coulonge, Préfet MRC de Pontiac