Le conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg dénonce avec vigueur les propos de Roger Fleury qui se fait passer pour un membre des Premières nations, alors qu’il ne l’est absolument pas, pour s’approprier des droits auxquels il n’a pas droit.
Le conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg dénonce avec vigueur les propos de Roger Fleury qui se fait passer pour un membre des Premières nations, alors qu’il ne l’est absolument pas, pour s’approprier des droits auxquels il n’a pas droit.
M. Fleury, qui se présente comme chef Pontiac Anishinaabek Fort de Coulonge Kichesipirini, invite des citoyens à pratiquer une « chasse culturelle » du 4 au 8 décembre, ce qui n’est rien d’autre qu’une incitation à perpétrer un acte illégal puisque que ni lui, ni les membres de son club social ne sont des membres des Premières nations.
Roger Fleury n’est le membre d’aucune nation autochtone, et la communauté anishinabeg dont il prétend être le chef n’existe pas. Je veux rectifier les faits
considérant que ce n’est pas la première fois qu’il usurpe l’identité autochtone.
Si la chasse fait partie intrinsèque de la culture autochtone et qu’elle a ses propres rites et traditions, une « chasse culturelle » n’existe pas chez les Anishinabegs. La chasse est avant tout un acte de subsistance qui permet aux Anishinabegs de nourrir leur famille et d’utiliser toutes les parties d’un animal pour fabriquer des biens et des vêtements. Les Anishinabegs ne pratiquent pas la chasse pour le plaisir de tuer.
M. Fleury n’a aucun droit ni titre autochtone qui lui permette de prétendre que les terres du Pontiac ou d’ailleurs sont les siennes. Ces terres sont celles des Anishinabegs et s’il est vrai qu’elles n’ont jamais été cédées, vendues ou abandonnées, M. Fleury ne fait pas partie de cette nation.
Verna Polson
Grande cheffe du CTNAA