GreenPPJVerte – Rencontre d’information et nouveaux appuis pour la PPJ

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Lynne Lavery

CAMPBELL’S BAY – Le mercredi 22 novembre dernier, le comité de citoyens GreenPPJVerte tenait une rencontre publique aux bureaux de la SADC pour
discuter de la piste cyclable et recruter de nouveaux membres.

Lynne Lavery

CAMPBELL’S BAY – Le mercredi 22 novembre dernier, le comité de citoyens GreenPPJVerte tenait une rencontre publique aux bureaux de la SADC pour
discuter de la piste cyclable et recruter de nouveaux membres.
Le porte-parole de l’organisation, Remo Pasteris de Bristol, a expliqué que le comité GreenPPJVerte avait été formé en réaction à une tentative de changement de vocation de la PPJ en 2016 : quelques amateurs de quads demandaient que la PPJ s’ajoute aux 450 km de pistes déjà disponibles pour les quads. À l’heure actuelle, seuls les cyclistes et les randonneurs sont autorisés, en été, à utiliser la piste. La PPJ fait partie de la Route Verte, une piste cyclable provinciale qui relie le Pontiac au reste de la province et à la piste transcanadienne, laquelle se rend jusqu’à la côte ouest du Canada. Si les véhicules à moteur étaient permis
sur la PPJ, ce serait la fin du soutien financier du programme Route Verte.
En 2016, le comité de la PPJ GreenPPJVerte a organisé un rallye pour que la PPJ soit reliée au réseau provincial et a présenté, depuis,  plusieurs rapports aux maires de la MRC pour expliquer les retombées économiques de la piste et ses bienfaits pour la santé et des rapports détaillés sur l’entretien de certains secteurs de la piste. Des membres du comité avaient rencontré la nouvelle préfète Jane Toller avant les élections municipales pour lui fournir des copies de ces rapports.
Budget de la PPJ
Un rapport financier des activités de la PPJ a été présenté au premier conseil des maires, présidé par la nouvelle préfète (voir en page 7).  Du budget de
250 000$, dont 50% provenait du programme québécois Route Verte, une portion de 179 000$ a été consacrée à la réparation des ponceaux, selon les rapports des ingénieurs. Les 71 000$ investis en salaires aux employés et à l’équipement, pour l’entretien au cours de l’été, laissaient peu d’argent pour d’autres dépenses. Cependant, les réparations aux ponceaux bénéficient à la fois aux utilisateurs
estivaux et aux motoneigistes en hiver.
Alain Goulet, président de l’Association des motoneigistes du Pontiac, déclarait au public : « Notre club ne veut pas que les quatre roues (quads, VTT) utilisent la piste : ils creusent des ornières dans la surface de la piste, ce qui rend presque impossible nos opérations de surfaçage en hiver.
Et ils vont utiliser la piste durant toute l’année, causant des dommages qui devront être réparés aux frais du Club qui fait l’entretien de la piste de motoneige ».
Le président a aussi affirmé que toute réduction du financement provenant de la Route Verte serait néfaste pour les clubs de motoneige locaux « Nous avons besoin des ponceaux ».  Il a suggéré que les clubs de motoneige puissent aider à l’entretien de la piste en été, pour réduire les dépenses. Il a donné
l’exemple de la Vallée-de-la-Gatineau où un club de motoneige a obtenu le
contrat pour l’entretien de leur piste.
Augmentation de l’achalandage sur la PPJ
Les participants à la rencontre ont unanimement rejeté la rumeur populaire voulant que l’achalandage soit minime sur la piste et précisaient qu’ils voient plusieurs personnes, cyclistes et marcheurs, utilisant la piste. Ils ajoutaient que les cyclistes sont moins remarqués que les véhicules motorisés parce qu’ils font peu de bruit, mais « ils utilisent les campings et les autres formes d’hébergement dans la région et fréquentent les restaurants ». En réponse à cette augmentation de
l’utilisation de la PPJ, Jim Coffey de Esprit Rafting a présenté un nouveau service de navette qui transporterait les équipements des cyclistes à partir de Esprit à Davidson vers des hébergements le long de la piste, créant
ainsi un circuit cycliste qui permettrait le retour en Ontario via le traversier de Quyon.
D’autres sujets ont aussi été discutés : la perte de l’emprise de la voie ferrée dans la Municipalité de Pontiac et la possibilité d’envisager des expropriations pour créer un lien cycliste avec Gatineau, des meilleures indications le long de la piste pour annoncer les services dans les communautés, le mauvais état de la piste dans certains secteurs, les dangers pour les cyclistes de l’utilisation illégale de la piste par des véhicules motorisés, le peu de présence policière sur la piste et une inquiétude généralisée que le nouveau conseil des maires voudra remettre en question le mandat initial de la PPJ.
M. Pasteris commentait :
« Commencer un nouveau débat (sur l’utilisation de la PPJ) irait à l’encontre d’une déclaration de la MRC en août 2016 qui se lisait ainsi « La MRC n’a aucune intention de priver les cyclistes et les randonneurs de l’utilisation du Cycloparc PPJ ou de mettre leur sécurité en danger en permettant la circulation de véhicules motorisés sur la piste cyclable ».  Plusieurs participants à la rencontre ont demandé aux maires de respecter cet engagement de la MRC dans ce dossier.
Un consensus a été atteint, à l’effet de continuer de coopérer avec la MRC pour faire la promotion du Cycloparc PPJ. Plusieurs ont ajouté qu’une entente avec les clubs de motoneigistes locaux pour protéger la PPJ profiterait aux entreprises touristiques aussi bien qu’aux résidents qui utilisent la PPJ pour leurs activités de loisir ou leur santé.      (LT)