Gestion de la COVID-19 dans nos écoles : comment s’y retrouver?

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François Carrier

Les parents dont les enfants fréquentent un établissement du Centre de services scolaires des Haut-Bois-de-l’Outaouais ont reçu une communication afin de les aider à prendre une décision à savoir si on doit ou pas envoyer son enfant en classe. La prise de la température est le premier moyen de s’assurer si notre enfant est prêt ou pas à aller à l’école. Si la température de l’enfant dépasse 38,1, il est demandé de garder son enfant à la maison.  Aux moindres symptôme de toux, de difficulté à respirer, de mal de gorge, de nez qui coule, de congestion, de nausées, de vomissements, de diarrhées ou de maux de ventre, on demande aux parents de ne pas courir de risque et de garder son enfant à la maison.
« Le risque zéro n’existe pas, mais il faut vraiment que les parents s’assurent de réduire les possibilités », a fait savoir le directeur du CSSHBO, Denis Rossignol. Une grande fatigue, une perte d’appétit importante, ou l’apparition de douleurs musculaires généralisées peuvent aussi être des symptômes de la COVID-19. On indique aux parents d’attendre 24 heures pour évaluer l’aggravation du/des symptômes ou observer l’apparition d’un nouveau symptôme. Ce délai d’observation permet d’examiner s’il y a apparition de nouveaux symptômes qui pourraient nécessiter un test de dépistage.
Grande source d’inquiétudes chez les parents : « Que se passe-t-il si une personne à l’école de notre enfant reçoit un résultat positif à la COVID-19 ? ». Cette personne sera contactée par la Santé publique qui évaluera rapidement les contacts de cette personne. « Lorsque ce genre de cas survient, c’est la Santé publique qui va prendre les décisions et nous dire comment agir », indique M. Rossignol. Par la suite, il y a trois situations possibles pour votre enfant. La première est que votre enfant est identifié comme un contact à risque modéré ou élevé. À ce moment, les parents des élèves ayant eu un contact à risque modéré ou élevé avec la personne atteinte de la COVID-19 reçoivent une lettre de la Santé publique envoyée par l’école leur indiquant que leur enfant a été en contact avec une personne ayant reçu un diagnostic positif de la COVID-19. Les enfants doivent être retirés de l’école dans ces circonstances. Un isolement préventif de 14 jours sera également demandé.
Il y a aussi, dans ces circonstances, possibilité que votre enfant soit identifié comme un contact à faible risque. Les parents des élèves ayant eu un contact à risque faible recevront une lettre de la Santé publique envoyée par l’école. Dans ce cas, l’isolement préventif n’est pas requis, mais les
parents devront surveiller l’apparition de symptômes chez leur enfant pour
une période de 14 jours. Finalement, si votre enfant est considéré comme n’ayant aucun risque, vous recevrez une lettre envoyée par l’école pour informer qu’il n’y a pas de risque d’exposition. Les membres du personnel et les élèves pourront continuer à fréquenter l’école.
Le CSSHBO a aussi précisé la différence entre un cas dans une classe et une éclosion dans une école. « Un cas unique dans une classe n’est pas une éclosion. Une éclosion est déclarée lorsqu’il y a au moins 2 cas confirmés en moins de 14 jours et que ceux-ci ne peuvent pas être expliqués par un lien en dehors du milieu scolaire », explique M. Rossignol. Une fois de plus, en cas d’éclosion, le fonctionnement demeure le même : les parents concernés recevront des indications de la Santé publique.